Yvonne Akono : « J’aimerais travailler avec Thomas N’Guijol et Fabrice Eboué… »

Bonjour Yvonne, comment tu vas?

Grâce à Dieu je vais très bien.

En quelques mots est-ce que tu peux te présenter à nos internautes?

Je m’appelle Yvonne Akono, j’ai 21 ans et j’habite dans une province à une heure et demie de Paris.

De quelle région du Cameroun es-tu originaire?

Je suis Fang (Bulu), de Zoétélé.

Est ce que tu peux nous dire un bonjour en ta langue maternelle?

Oui bien sûr, « mbolo ».

On t’a connu dans la web série » Les aventures Kamoises », comment te lances-tu dans la comédie?

Mon aventure dans la comédie a commencé avec « les Kamoises ». J’étais en boite de nuit, je revenais d’un voyage aux USA, je voulais aller m’amuser avec mes amies et j’ai rencontré Aicha Kamoise. Ils étaient en train de tourner la fin de leur épisode « illusion » et ils avaient besoin d’une actrice parce que celle qui aurait dû jouer n’était pas présente. Donc on m’a demandé de la remplacer. Au départ j’étais gênée parce que la scène était assez « hot » et je devais jouer les séductrices mais en suite je me suis dit pourquoi pas, cela pouvait être une bonne expérience. Pour moi dans un premier temps c’était vraiment pour rire et comme vous avez dû le constater je ris beaucoup pendant la scène.

Tu as récemment lancé ton propre projet, une autre web série » Collocations entre filles », comment t’est venue l’idée?

Bien évidemment, un peu comme pour les Kamoises, c’est parti d’un délire. Mouska était avec moi à la maison et Sandrow était venue pour se coiffer. Car, je coiffe à domicile pendant mon temps libre. Je leur ai proposé de faire une petite vidéo de 45 secondes juste pour rire. Nous avons mis un scénario en place puis nous nous sommes attribuées les rôles et nous nous sommes lancées. Nous avons mis la vidéo sur le net et les gens ont vite accroché. Ils en redemandaient.

Avec qui est-ce que tu travailles dans la série, les autres comédiennes, le réalisateur?

Je travaille beaucoup avec mes coloc’, Vanessa, Mouska, Sandrow et K-wash. Nous n’avons pas de réalisateur. D’ailleurs je profite de cette interview pour lancer un signal d’alarme. Nous cherchons activement un réalisateur. Actuellement nous filmons nos propres sketches à l’aide d’un Ipad 2, d’où la qualité d’image laisse à désirer. Je fais toute seule les montages avec un petit logiciel que j’ai payé puis que j’ai téléchargé sur apple store.

Comment vous êtes-vous retrouvées tes colocs et toi dans les murs d’Africa N°1?

Par l’intermédiaire, de Jean-Pierre alias Okabol qui nous a mis en contact avec l’animatrice radio Ekia Badou. C’est un journaliste très gentil. Vous pouvez visiter son site internet www.okabol.com. Le site parle de l’actualité camerounaise.

Comment est-ce que tu entrevois ton avenir dans la comédie?

Actuellement, je suis en train d’écrire un scénario en vue de faire un film. J’espère aller le plus loin le possible. J’ai l’ambition et surtout la passion de ce métier.

Avec qui aimerais-tu travailler dans le monde la comédie en général?

J’aimerais travailler avec les deux comédiens et acteurs Thomas N’Guijol et Fabrice Eboué. C’est vraiment un rêve pour moi. Je les trouve très drôles et très professionnels quand il le faut.

Au Cameroun y’a t-il un comédien ou une comédienne qui te sert de modèle?

Flavie Noé et Doua.

Que penses-tu de la comédie au Cameroun?

Je pense que qu’il y a beaucoup de talents au Cameroun mais il faudrait laisser la possibilité à ces talents de pouvoir s’exprimer et de ne pas les brider juste à cause de leur petit carnet d’adresses.

As-tu un dernier mot à adresser à toutes les personnes qui depuis le début te suivent et celles qui te découvrent?

Avant tout pour ceux qui me suivent depuis le début, un grand merci, je vais tout faire pour ne pas vous décevoir. Pour ceux qui me découvrent, installez-vous, prenez place et suivez-moi dans mes aventures. Faites comme chez vous mais n’oubliez pas que vous êtes chez moi…

Tu peux peut-être laisser tes contacts?

Facebook : Yvonne Akono

Page : Collocation entre filles

Culturebene te remercie pour ton temps