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Lino Versace : « J’attends ma nationalité camerounaise »

Lino Versace de retour au Cameroun pour soutenir un jeune frère dans son nouveau projet ; un élan de cœur on va dire ?

Oui, et plus même ; je suis venu soutenir un artiste camerounais au talent immense, vraiment il a une voix incroyable, et ce n’est qu’un réel plaisir pour moi en tant que cofondateur de la Jet Set et du concept Coupé décalé, que de l’accompagner dans son projet. Vous savez, ça fait 7 ans que je viens au Cameroun, et c’est toujours un accueil des plus chaleureux qu’on m’a toujours réservé. Vraiment j’embrasse très fort mes fans et tous les camerounais. Vraiment je n’attends plus qu’une nationalité camerounaise, parce que partout où je me suis rendu dans le monde, l’accueil au Cameroun reste exceptionnel.

Tant que ça ?

Bien sûr, ça doit être ma 15ème visite ici et je reviendrai autant de fois possibles. Mais pour le moment, j’invite tout Yaoundé à venir vivre la méga soirée que mon frère Eric Chimita et moi-même donnerons jeudi 8 août prochain au Platinium Club, car ça va déménager. C’est une soirée à suivre et à poursuivre. On prépare d’ailleurs une surprise qui n’est autre qu’un titre spécial entre Eric et moi.

Lino aurait-il, depuis le temps, repéré d’autres jeunes artistes camerounais avec lesquels il se sentirait à l’aise sur un éventuel featuring ?

Bien sûr, vous savez dans la vie si Dieu vous a permis d’arriver à la lumière, il faudrait bien que vous aussi puissiez en faire autant pour les autres, c’est très important. Déjà avec Chimita on a beaucoup discuté, et là on voit qu’on peut faire quelque  chose ensemble. Vous savez, il est inutile de se précipiter dans la musique ; il faut beaucoup échanger avant, et trouver de bonnes bases pour un bon projet. Mon séjour ici est court certes, mais on va voir s’il y aura le temps pour enregistrer quelque chose de cool et propre. Donc pour l’instant je préfère ne pas me prononcer, et laisser le temps faire les choses car la musique c’est avant tout un esprit, il y a des choses qu’on ne peut pas prévoir et qui se font de façon spontanée.

On peut dire aujourd’hui que le Coupé-Décalé se maintient plutôt bien, avec les acteurs qui ont suivi le courant notamment Abou Nidal 2 Genève, ou encore Bebi philip et Serge Benaud pour ne citer que ceux-là ; une fierté quand-même pour le cofondateur que vous êtes ?

Une grande fierté même, pour moi, pour tous les faiseurs du coupé décalé, et même pour toute l’Afrique. On dit Dieu merci aujourd’hui, parce qu’on a pu imposer ce style musical partout dans le monde. C’est vrai qu’au début les gens disaient que c’est juste un phénomène musical qui n’allait pas mettre long feu, mais Dieu a été au contrôle et il y a une nouvelle génération qui est née, avec une bonne couleur et un style nouveau. Quand je discutais avec Eric Chimita, je lui disais qu’il a un talent énorme, qu’il faille qu’il crée son style à lui qu’il devra imposer au monde lui-aussi, quelque chose de nouveau. Mais je trouve dommage qu’en Afrique on n’arrive pas à respecter les icônes et patrimoines de notre musique. Voyez par exemple, vous ici vous avez le Makossa, qui a inspiré toute l’Afrique pendant des années, y compris moi-même dans ma jeunesse, mais aujourd’hui on n’entend plus parler de ce rythme, ce n’est pas normal. Le Makossa est un patrimoine musical africain, et on devrait demander aux médias et aux politiques de tout faire pour pas qu’il s’éteigne.

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