Eric Lombardo : « Je suis né dans une famille de chanteurs »

Eric bonjour…

Bonjour à vous.

Tout d’abord, c’est quoi le parcours de Lombardo ?

Eric Lombardo est un jeune artiste camerounais originaire du Centre, de père Ewondo et de mère Eton, qui débute dès le bas âge en passant par les chorales.

Quel âge a Eric et est-il marié ?

(Rire) J’ai 33 ans, je ne suis pas marié, du moins pas encore, mais je suis père de deux enfants.

Vous dites avoir commencé par des chorales d’Eglises ; qu’est-ce qui a influencé ce choix ?

Il faut souligner que je suis né dans une famille de chanteurs ; ma grand-mère chantait, sauf qu’elle est restée dans l’ombre, alors je me suis dit qu’il fallait que moi je perce un jour dans la musique.

Vous faites dans quel registre précisément ?

Je fais dans la variété mais beaucoup plus dans du bikutsi, voila pourquoi mon album a une coloration universelle. Vous savez le bikutsi est resté trop longtemps dans son état brut qui aujourd’hui n’arrange plus grand monde, alors j’ai essayé de lui apporter un nouvel élan avec pas mal de fusion. Mais c’est un single que je sors tout d’abord, et il s’intitule « Les Bisous ».

Les Bisous ?

(Rire) Oui c’est ça, en fait je me suis dit qu’il fallait cette touche love au bikutsi comme je le disais tantôt, en plus du zouk et autres rythmes. C’est ce qui a donné naissance à Les Bisous, un titre que les gens reprennent vraiment en chœur partout où je suis allé.

Vous êtes signé chez L&F Records ; d’où part cette rencontre ?

En fait j’avais déjà enregistré mon projet dans un studio de la place et j’ai réalisé également un clip par la suite ; je suis venu présenter ce clip à L&F et ils ont pris le temps de m’observer, d’écouter toutes mes chansons, puis ils ont pris la décision de me signer ; voilà.

Le single porte juste un titre ?

Deux titres, « Les Bisous » et « X-net 1^er téléphone camerounais ».

Comment vivez-vous vos premières heures d’artiste professionnel ? Êtes-vous anxieux à l’idée de voir votre carrière un jour s’écourter, vue les problèmes que rencontrent la plupart des artistes ?

Ecoutez, je me sens bien, surtout que L&F Computer met tout en œuvre pour. Donc je prépare mon album dans la sérénité, et jusqu’à preuve du contraire je suis sous contrat, et je préfère retenir ça d’abord. No stress. Avoir peur revient à dire que je ne suis pas conscient de ce que Dieu me donne, or un artiste sert aussi de médiateur entre Dieu et les hommes voilà pourquoi il reçoit ce don. C’est juste qu’il y a de moins en moins de personnes qui veuillent soutenir la culture camerounaise

Les artistes qui vous ont inspiré ?

J’ai beaucoup aimé Aïjo Mamadou, Manu Dibango, Richard Bona, Fally Ipupa, Richard Amougou… Ils sont nombreux. Le père Mbalè qui a travaillé dans l’orchestre national, sans oublier les conseils importants à moi donnés par Imperator le programmator.

Les contacts ?

Il suffit de vous rendre au siège de L&F Computer.