Les tragédies comme celle de Joyce Carol Vincent (1965-2003) interpellent le tréfonds de notre pensée, sur la société dans laquelle nous vivons. Joyce Carol Vincent était une britannique, d’origine antillaise et indienne, qui passa de vie a trépas en 2003 dans son appartement à Wood Green, au nord de Londres. Pendant plus de 3 ans sa dépouille resta, séquestrée dans ledit appartement sans que personne ne se rende compte de sa mort. Ayant fait de bonnes études et ayant un emploi stable et hautement rémunéré dans le cabinet d’expertise comptable international Ernst & Young, Elle n’avait jamais eu de problème de drogue ni d’alcool. Cependant pour des raisons, inexpliquées elle quitta son emploi, sans doute en quête de quelque chose d’autre, et ce quelque chose d’autre ne pouvait être, qu’une âme sœur, la présence de quelqu’un d’autre à qui elle aurait parlé de temps en temps, elle aurait eu une brève liaison amoureuse pas plus, sa famille la croyait fiancé à quelqu’un, qu’elle n’aurait en fait du reste jamais rencontrée, racontant sans doutes des histoires pour taire les inquiétudes de ses proches. Un fait très fréquent chez les jeunes femmes noires qui sans compagnon, vivent dans l’imaginaire mythomaniac , se mentant a elles même et à leurs proches. Certaines poussent le bouchon plus loin en s’achetant elle-même les bagues de fiançailles qu’elles exhibent comme un trophée.
L’excès de solitude crée une névrose qui a des effets pervers, tels que la mythomanie qui dans ces cas est quelque chose de très fréquent et excusable, la nature ayant horreur du déséquilibre, elles s’écrivent un scenario né dans leur esprit et se jouent ce film dans la vie réelle. Essayant de guérirde l’aliénation sociale, par un comportement aliéné.
Cette fiction finie par dépasser la réalité en l’influençant de manière déterminante, aussi certaines femmes réussissent à faire fuir tous les hommes bien séants, tandis que paradoxalement elles attirent des fourbes filous en se faisant ce cinéma. Par conséquent de manière sélective ne seront décidés à les courir que ceux des hommes sans foi, ni rectitude morale, car en générale les hommes qui ont un certain code moral ne s’acharnent pas sur les femmes qu’ils savent prises, c’est tout le contraire des coureurs de jupons patenté.
Loin de faire une apologie des relations amoureuses des femmes noires en occident, il serait aussi très important de s’intéresser au tissu social pour essayer de comprendre pourquoi elles arrivent à de pareilles extrémités. Et dans cette optique il est primordiale d’évoquer, le caractère racialiste de la société occidentale et les fléaux tel que le Darwinisme social qui érige des normes draconiennes qui excluent les femmes noires du bonheur d’avoir un être aimé à leur côté. Tandis que le mercantilisme compétitif et l’individualisme de la société capitaliste sonne le glas du peu d’espoir sur lequel elles pouvaient s’accrocher comme bouée de sauvetage.
le racialisme est simplement une normalisation du racisme qui vise a donné un connotation raciale aux rapports entre les humains, qui semble être accepté par tous en accordant des privilèges a certains et des désavantages a d’autres en raison de leur appartenance raciale, prouvant le fait que ce qui est injuste reste injuste même si la majorité de la populace semble l’accepter.
Ainsi dans la pratique en occident l’idéal féminin est blanc, aussi les femmes noires pour rentrer dans la norme se doivent faire des efforts pour ressembler à la femme blanche, employant tous les artifices que leurs confèrent le monde occidentale, de la chirurgie esthétique, en passant par les défrisages et les laits décapants, c’est une véritable industrie qui s’est développé autour du blanchiment de la femme noire, qui hélas malgré tous ses efforts ne reste que la pale copie de l’originale qu’est la femme blanche, dans ce cas il est très aisé de choisir dans une société où elles sont minoritaires et marginalisées malgré tout, les femmes blanches qui elles au moins sonnent plus vraies dans ce qu’elles sont.
Par ailleurs une fois de plus il serait malhonnête et indécent de blâmer seulement les femmes noires, qui subissent simplement le dictat de la société raciste, tandis que leur alter ego les hommes noirs ont une grande part de responsabilité dans leur couardise a préférer les femmes blanches, où celles au teint clair. Certains estiment sans ambages, que dans une société où le racisme est institutionnalisé leur instinct de survie leur dicte le choix des femmes blanches qui elles au moins ouvrent les portes, tandis que les femmes noires restent un boulet empêchant l’ascension sociale. Une démission lâche dans leur responsabilité de garant des vertus de leur communauté. Même si certains affirment que c’est plutôt la femme noire dans son attitude résiliente et collusive envers l’oppresseur, qui les a conduit à ces extrêmes. Certains hommes noirs jurent mordicus que les femmes noires préfèrent se prostituer à l’establishment qui tient les rênes du système d’exclusion, que de fonder une famille stable envers et contre tout ce qui pourrait les en empêcher. Elles prennent un raccourci fatal, pensant plutôt à bénéficier matériellement pour avoir une ascension sociale immorale, due à la sueur de leurs postérieurs et de leur loyauté au système. Par conséquent la perte des valeurs morales et l’implosion de la cellule familiale a mis toute une communauté en hypothèque.
Dans la bataille du gain matériel et d’une ascension sociale factice, car on n’est pas forcement proéminent dans la société à cause de ses possessions matérielles, l’homosexualité rampante, qui use de rétribution en distribuant des per diem aux nouveaux adeptes dans les communautés noires d’occident, est venue diminuer de manière drastique le nombre des hommes épousables; tandis que les péripéties quotidienne de la gent masculine noire, avec le sous-emploi, et l’incarcération abusive dans les pays comme les États-Unis, en a émasculer beaucoup qui ont perdu toute ambition, et moyens matériels de fonder et de diriger une famille.
Malgré le fait que les femmes noires ont toujours et auront toujours une préférence, pour les hommes de leur propre race, la stabilité de pareilles unions reste très précaire à cause des tensions sociales imposées par le racialisme du monde occidental.
Au demeurant que faire dans une situation si critique avec des pics pouvant atteindre 90% de célibat chez les femmes noires américaines. La solution se trouve sans doute dans le règlement de la crise identitaire des noirs de l’occident, il serait important que lorsque comme États-Unis, le président qu’elles ont élu massivement , s’affirme comme fervent adepte de la légalisation de l’homosexualité, un phénomène qui hélas les a amené plus de chagrin les rendant encore plus seules et tristes, il serait temps que l’on pense déjà à légaliser la polygamie, qui au moins les isolerait moins, leur permettant de vivre dans un environnement plus sociable, comme en Afrique d’où elles sont originaires. En outre la dilution des tensions raciales par une politique réelle de justice sociale permettrait aux membres de la communauté noire, d’avoir un cadre sain et les moyens matériels adéquats qui leur permettraient de fonder leur famille, au lieu de parler de légaliser la zoophilie, qui elle viendrait complètement déshumaniser une société déjà décadente.
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