
Eric Laoyé est une refugié centrafricain. Il est arrivé au Cameroun en 2004. Grâce au financement du Haut Commissariat des Nations Unies pour les refugiés (UNHCR), il a produit son film ‘‘Ma famille déchirée’’. C’est l’histoire d’une famille centrafricaine décimée par les rebelles en un jour: viol, assassinat, etc. Un scénario riche en émotions qui ressort le traumatisme collé à la mémoire du refugié; un scénario qui rejoint le slogan de cette année : ‘‘En 1 minute une famille peut tout perdre. En 1 minute vous pouvez l’aider’’.
La célébration de cette journée mondiale a été l’occasion d’apprécier les cultures et les talents des refugiés tchadiens, centrafricains, congolais, rwandais et burundais, les nationalités prédominantes au Cameroun. Les danses ‘‘Saï’’ du Tchad et ‘‘Isangano’’ du Rwanda ont agrémenté la cérémonie dans les jardins de l’hôtel de ville. C’était en présence de Mme Ndeye Ndiougue Ndour, représentante de l’UNHCR au Cameroun, du corps diplomatique et des membres du gouvernement. Quelques jours plutôt, d’autres activités animées par les refugiés ont marqué la célébration: match de football, soirée culturelle, vernissage, concert, etc. Selon les statistiques, il existe en tout 102.046 refugiés et demandeurs d’asile au Cameroun. Le nombre augmente chaque jour.
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