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Ama Tutu Muna valide la dissolution de la CMC

C’est la première fois depuis quatre ans qu’Ama Tutu Muna, la ministre des Arts et de la Culture (Minac) s’exprime officiellement sur le sujet. Et elle se veut claire : La gestion  du droit d’auteur de l’art musical au Cameroun incombe à la société civile de l’art musical (Socam). « Conformément aux dispositions de la législation camerounaise en vigueur qui précisent qu’il ne saurait y avoir plus d’une société de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins par corporation, j’ai décidé depuis l’année 2008, d’octroyer l’agrément du gouvernement de la République à la société civile camerounaise de l’art musical (Socam) », écrit Ama Tutu Muna.

Dans une correspondance datée du 12 juillet 2012, la Minac interpelle ainsi le président du conseil d’administration de la société des auteurs, compositeurs, et éditeurs de musique (Sacem) et le secrétaire général de la confédération internationale des sociétés d’auteurs et de compositeurs sur le cas de la Cmc. « J’ai l’honneur de vous faire connaitre que je viens de prendre acte de la dissolution de la  Cameroon music corporation (Cmc) intervenue au cours de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 25 juin à Monatélé suite au retrait de l’agrément ». Désavouant ainsi les autorités préfectorales qui ont « annulé et reporté » cette assemblée, Ama Tutu Muna invite dès lors ces deux institutions à développer « des liens étroits de coopération avec la Socam qui est seule en charge de la gestion du droit d’auteur de l’art musical au Cameroun », prévient la Minac.

Flou

On se souvient alors que le 7 juin 2012, lors de son assemblée générale à Dublin en Irlande, la Cisac a définitivement admis la Cmc comme l’un de ses membres statutaires, reconnaissant ainsi sa qualité de société de gestion collective du droit d’auteur au Cameroun. Un statut qui a été reconnu à la Cmc après une étude de dossier. Ama Tutu Muna dit vouloir mettre un terme « au flou qu’un certain groupe d’artistes conduit par Monsieur Mbende Samuel ont entrepris au niveau international autour de la gestion du droit d’auteur de l’art musical ». La Cisac et la Sacem ayant leur siège en France, la ministre a pris le soin de faire ampliation de sa correspondance au ministre de la Culture et de la Communication de France, Aurelie Filipetti, à l’ambassadeur de France au Cameroun, Bruno Gain et à l’ambassadeur du Cameroun en France, Lejeune Mbella Mbella.

La Cmc ne s’en émeut pas pour autant. « En prenant acte de l’illégalité de l’assemblée générale du 25 juin, la lettre d’Ama Tutu Muna relève d’une logique d’affabulation et d’amalgame, dont elle seule maîtrise le mobile mais n’a pas eu la mesure suffisante sur l’image du Cameroun. Pour un membre du gouvernement, c’est une attitude de légèreté et d’irresponsabilité », s’indigne-t-on, dans la mise au point de la Cmc survenue le 13 juillet, le lendemain des correspondances de la Minac.

source: quotidienlejour.com 

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