"Voici plus de cinq ans que je réclame mes droits au port autonome de Kribi", dixit Ekambi Brillant

C’est via les réseaux sociaux que l’artiste a publié un texte informant le public de son contentieux avec le Port autonome de Kribi.

Il y a quelques jours, l’un des ténors de la musique camerounaise, Ekambi Brillant, s’est saisi des réseaux sociaux pour se plaindre du port autonome de Kribi. En effet, l’artiste réclame ses droits. Selon ses dires, Il a réalisé un spot vidéo pour le tout nouveau port de Kribi. Un spot qui vante l’infrastructure. Mais depuis que ce travail a été fait, l’artiste n’a toujours pas reçu l’intégralité de son cachet.

« Je réclame mes droits au port autonome de Kribi », a d’abord déclaré l’artiste.

« Voici plus de 5 ans que je réclame mes droits au port autonome.

Cette entreprise m’a fait réaliser cette vidéo pour magnifier le port de Kribi et depuis, ils n’ont pas payé l’intégralité de la somme qui avait été arrêtée. Ils avaient commencé à me payer en monnaie de singes et depuis, plus rien.

J’ai utilisé tous les moyens légaux pour entrer en possession du fruit de mes efforts et cela n’a pas abouti. Je m’offusque vigoureusement contre la paupérisation des artistes camerounais et je réclame mes droits.

J’ai consacré toute ma vie à servir mon pays musicalement, j’ai hissé haut le drapeau camerounais au-delà de nos frontières. Une nation ne peut pas se bâtir en bafouant les droits les plus élémentaires des artistes. Tout travail mérite salaire et tout contrat doit être respecté », a-t-il continué.

Pour conclure, Ekambie Brillant demande de partager ladite vidéo afin qu’elle parvienne au plus haut sommet de l’État.

Notons qu’Ekambi Brillant est une icône respectée dans son pays et hors des frontières, pour son travail dans l’art et la musique. Âgé de 73 ans, il est un virtuose de la guitare. Spécialisé dans le style makossa, il a à son actif près de 20 albums. En 2009, il a été décoré comme officier de l’ordre national de la valeur. Il a également créé la fondation Ekambi Brillant qui participe à redonner à la musique camerounaise ses lettres de noblesse.