Mis Me Binga Acte 3 : « industrie Cinématographique et enjeu économiques »

Si la fermeture des salles se justifie par un mauvais coaching ou un désintéressement de la part des operateurs pour ce marché qui a toujours son public, Mis Me Binga se veut une locomotive qui aura à son bord des pionniers et pionnières du XXIe siècle de cette industrie cinématographique qui aurait encore sa place au Cameroun. La rencontre qui s’est tenue hier à L’Institut Goethe portait en effet sur le malaise dont souffre notre cinéma et d’une issue potentiellement favorable pour sortir de là, si solution il y’a cette conférence est la deuxième du genre et avait pour intervenants le Pr Ute Fendler (Allemagne), Paul Steve Kouanang (Secrétaire Général), Mr Nguelé Gérard Désiré (producteur) et Lazare Etoundi (Journaliste) qui finalement prendra une place côté public étant venu en retard, le cinéaste Bassek Ba Kobhio répondra aux abonnés absents. Autre points évoqués, les masters class dont le tout premier portera sur la production TV et se tient ce jour même au Centre culturel Espagnol de Yaoundé avec Agus Cruz et à L’Institut Français de Yaoundé avec le Pr Ute Fendler. Il est réservé aux professionnels et animateurs des métiers du cinéma et cinéphiles et à toute personne désireuse de s’y rendre. Le second est réservé uniquement aux organisateurs de Festivals de Cinéma au Cameroun.

Ute Fendler

Ma première expérience que je me fais du débat de tout à l’heure, c’est qu’il y’a un réel besoin de discussion, un grand besoin de définition de « qu’est ce que c’est le cinéma ? » comment on peut développer une industrie locale, nationale ? Et tout ceci dans un contexte de politique culturelle d’un côté et politique économique de l’autre. Pour ma part je pense que ça ce sont les points brûlant. J’ai longtemps vécu et enseigné dans d’autres pays africains comme le Burkina Faso et plusieurs autres et lors de la conférence, j’ai tenu à citer ces pays comme exemple pour montrer que dans ces pays on a connu les mêmes problèmes et les mêmes crises, mais quelques solutions ont été trouvées grâce à certains cinéastes et producteurs qui ont réussi à créer une industrie cinématographique.