Comme son nom l’indique, le rendez-vous « Mercredis de la BD » est un espace de rencontres et d’échanges entre le public les amoureux de la bande dessinée, ses amateurs et ses professionnels qui se tient 2 Mercredis par mois dans la médiathèque de l’IFC Yaoundé. L’idée de ces rencontres vient du collectif A3 en partenariat avec la dite médiathèque, dans le but de permettre à tous ceux qui s’intéressent à la BD de partager cette passion et surtout de l’entretenir. Chaque rendez-vous aura une thématique précise, définie à l’avance, ainsi après « l’édition de la BD en Afrique », « le dessin de Manga en Afrique » et « la bande dessinée en littérature », le thème de ce jour portait sur « la création des personnages de BD ».
Comment crée un personnage dans la BD ? Pourquoi est-ce que les personnages comme Lucky Luck, Astérix ou encore Kouakou, sont-ils restés dans les mémoires ? Sont autant de points qui ont animés cette assise. Si on pouvait compter parmi les intervenants Hervé Noutchaya (Président du collectif A3), Julien Fouejeu (Secrétaire General du Collectif A3) ou encore Yannick Deubou Sikoué (responsable de la communication et des RP) pour ne citer que ceux-là, quelques mordus et amateurs ont également fait le déplacement. Entre autres Cédric Minlo (Gagnant du premier prix de la récente édition de Mboa BD), Benito Tameli (auteur de la BD ongola la banlieue camerounaise) ou encore la française Emilie Cousin Montanes (Amateur de BD). De ces rendez-vous, on retiendra que l’univers de la BD est résolument sur la bonne voie, bien que la question financière ne soit pas toujours à l’ordre du jour, quelques progrès sont d’ores et déjà perceptibles, à l’image du magazine Bitchakala que le public a plutôt bien accueilli. En attendant le prochain rendez-vous de « Mercredis de la BD » qui se tiendra certainement en début du mois de mars, à vos plumes…, prêts…, BDez.
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Yannick Deubou Sikoué : « la Bande dessinée au Cameroun est pratiquement vierge… »
La bande dessinée est l’un des domaines où le plagiat et mimétisme sont très tempérés ce qui fait qu’en général lorsqu’on veut passer au cap de professionnel, on est obligé de se créer un style propre. Je citerai pour exemple le petit Cédric Minlo qui a remporté le 1er prix du festival Mboa BD avec une histoire intitulée « la mater » qu’il a racontée sur 4 pages. Les dessins étaient beaux, le thème étant bien, c’était très original et ça traitait de nos propres réalités. La façon dont une mère traite ses enfants et le jeune y a ajouté un brin d’humour. Vous savez, la Bande dessinée au Cameroun est pratiquement vierge et les terrains à explorer sont énormes et divers. Donc les structures d’encadrement comme les mercredis de la BD ou encore le festival Mboa BD permettront à nos auteurs d’avoir plus de visibilité, d’avoir des occasions de rencontres et de partages afin de mieux se former et se professionnaliser.
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