Procès Fally Ipupa contre Gautier Sey : les avocats du journaliste exigent la présence de l’artiste !

Le procès opposant le célèbre chanteur congolais Fally Ipupa au journaliste Gauthier Sey connaît un nouveau rebondissement. Lors de la dernière audience devant le Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe, les avocats de Sey ont exigé la présence du chanteur.

Selon le site Mbote qui rapporte les faits, le procès mettant aux prises le chanteur congolais, Fally Ipupa et le journaliste Gauthier Sey s’est poursuivi mardi 19 septembre au Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe. Pendant les échanges houleux entre les avocats des deux parties, les avocats de Gauthier Sey ont exigé la comparution physique de Fally Ipupa lors des prochaines audiences.

L’objectif étant selon les avocats du journaliste de se rassurer de l’identité réelle de la personne qui se dit offensée par les propos de leur client. « Nous avons sollicité l’intervention personnelle de M. Fally lui-même. Parce que dans les documents, il y a Fally, Fally Ipupa, Fally A…cette impression-là en droit ça ne tient pas. Il faudra qu’il vienne pour confirmer […] Nous avons des préoccupations que lui-même, peut répondre », a dit Me Guy Mafuta, avocat de Gauthier Sey.

Une demande qui a été rejetée par le tribunal. Mais le journaliste mis en cause a signifié son intention de faire appel de la décision de justice. « Oui, sa demande a été rejetée […] Nous avons produit l’acte d’appel contre la décision du tribunal. Les moyens que nous avons soulevés ont été rejetés par le tribunal…un peu plus tard, avec les mêmes moyens et la comparution, le tribunal a donné raison à d’autres personnes. Nous avons trouvé ça très suspect. »

Fally Ipupa va-t-il se présenter en personne à la prochaine audience comme l’exigent les avocats de Gauthier Sey ? Affaire à suivre…

Pour rappel, Fally Ipupa accuse Gauthier Sey d’avoir tenu, au cours d’une émission réalisée avec le journaliste Israël Mutombo de Bosolo TV, des propos remettant en cause l’existence de son contrat signé avec Vivendi pour sa prestation à l’ouverture des 9e Jeux de la Francophonie organisés à Kinshasa. Des propos jugés diffamatoires par la star de la rumba, qui avait assigné le journaliste en justice via une citation directe.