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Elles injectent illégalement du botox à 600 personnes, et causent de graves séquelles

Une pseudo docteur, aidée par sa sœur, auraient injecté illégalement de l’acide hyaluronique et du botox sur plus de 600 patientes, pour un bénéfice estimé à 120 000 euros au moins selon le communiqué des autorités.

Deux femmes sont passées devant le tribunal de Valenciennes le 17 août dernier après avoir injecté illégalement de l’acide hyaluronique et du botox sur près de 600 patientes. Certaines de ces victimes ont eu de graves complications.

C’est sur les réseaux sociaux que les enquêteurs de la section de recherche de Lille ont découvert les malfaiteuses. Sous le pseudonyme « Doctor Lougayne », deux comptes Instagram et Snapchat très actifs ont été repérés. Ceux-ci proposaient, pour des tarifs allant de 200 à 400 euros, de réaliser des injections d’acide hyaluronique et de botox.

« Elles organisaient des sessions d’injections dans toute la France, dans des appartements ou des salons d’esthétiques loués pour l’occasion ou même à domicile », indique le communiqué.

La suite du communiqué dévoile aussi qu’au moins 26 de leurs cobayes ont subi des séquelles graves et parfois irréversibles. « Il y a donc eu des infections, des inflammations, parfois des nécroses. Plusieurs d’entre elles ont dû aller à l’hôpital. Et plusieurs d’entre elles ont dû subir des opérations chirurgicales. Des chirurgiens esthétiques ont dû intervenir pour pallier les dégâts causés par ces injections illégales. »

Lors de la perquisition du domicile de « Doctor Lougayne », une centaine de seringues, de fioles de botox et d’acide hyaluronique ont été retrouvées. La plupart avaient été importés de l’étranger. En analysant en laboratoire les fioles utilisées par les injecteuses, le constat est sans appel. Les produits contiennent un taux de bactéries jusqu’à cinquante fois supérieur aux seuils maximum autorisés. Un véritable risque sanitaire.

Arrêtées le 12 juillet, les deux femmes sont mises en examen pour exercice illégal de la médecine, escroquerie et mise en danger de la vie d’autrui. Des accusations qui pourraient être alourdies par la découverte de messages de menaces explicites dans leurs messageries, incitant certaines de leurs clientes à ne pas porter plainte.

 

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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