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Aya Nakamura devient un sujet d’étude dans une université en France

Aya Nakamura est désormais un sujet d’étude à l’université. La célèbre chanteuse franco-malienne était au cœur du colloque « Aya Nakamura, le minoritaire et le majoritaire », organisé le 2 octobre sur le campus de Rennes 2, rapporte Ouest-France.

Depuis sa prestation lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 en juillet dernier, Aya Nakamura n’a pas fini de faire parler d’elle. Elle est devenue la première Française à avoir une poupée Bratz à son effigie. Elle continue d’être l’une des artistes francophones les plus écoutés dans le monde (9,2 millions d’écoutes par mois sur Spotify), désormais, même les universités s’emparent du phénomène.

En effet, mercredi 2 octobre, une journée d’étude a été consacrée à l’artiste franco-malienne à l’université de Rennes 2. Baptisé : « Aya Nakamura, le minoritaire et le majoritaire », le colloque a décortiqué l’influence artistique, culturelle et médiatique de l’interprète de « Djadja ».

« Issue de la minorité noire de France, mais incarnant un segment numériquement majoritaire des préférences musicales jeunes, Aya Nakamura incarne un jeu de va-et-vient complexe entre le minoritaire et le majoritaire », peut-on lire dans le programme.

Sur son site, l’université de Rennes indique que « l’œuvre de Nakamura offrirait ainsi une occasion particulièrement éclairante pour comprendre la langue et le genre « chanson » comme des catégories instables et traversées par des phénomènes constants de contacts, de tensions, d’interactions culturelles et linguistiques ».

« Nous voulions aborder le paradoxe entre le fait qu’elle soit en tête des ventes de disques en France et qu’en même temps, qu’elle vienne d’une minorité raciale et d’une culture pas toujours bien vue », déclarait Emmanuel Parent, maître de conférences en musiques à Rennes 2 à France 3 Bretagne.

Le spécialiste détaille la « modernité » de l’artiste, prenant pour exemple son célèbre clip « Pookie », tourné au château de Fontainebleau : « dans ce lieu de l’Histoire française, elle était parvenue à faire bouger les lignes. (..) La France a un rapport presque religieux avec la chanson et la langue française. La question de la langue est souvent un argument pour la discrimination. Mais la langue évolue. Et la langue de Molière n’est pas celle qu’on entend à la télévision ».

Vous êtes sans ignorer qu’Aya a toujours été la cible d’attaques racistes en France, Mais son travail acharné cloue les bouches !

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Danielle NGONO

Rédactrice chez Declik Group

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