
Huitième footballeur le mieux payé du monde lorsqu’il a signé en Chine en 2015, Asamoah Gyan a terminé sa carrière avec 724 euros sur son compte.
Passé par Sunderland, Al-Ain ou encore l’Udinese, Asamoah Gyan a vécu une carrière riche. Double finaliste à la CAN et quart de finaliste lors de la Coupe du monde 2010 avec le Ghana, il s’est imposé comme un attaquant redoutable. En 2015, sa signature au Shanghai SIPG, avec un salaire hebdomadaire de 274 000 euros, a fait de lui, l’un des footballeurs les mieux payés du monde, le 8e selon les médias.
Mais derrière cette réussite éclatante se cache une descente aux enfers aussi brutale qu’inattendue. En effet, malgré ses revenus colossaux, Gyan a vu sa fortune se dissiper de manière spectaculaire. En 2018, il révélait ne disposer que de 724 euros sur son compte bancaire. Cette descente aux enfers était due, d’abord aux salaires impayés à Kayserispor, et ensuite à ses problèmes conjugaux avec son épouse Gifty. Pour rembourser ses pensions alimentaires, Gyan a dû laisser à son ex-femme et ses enfants de nombreux biens dont une maison en Angleterre et à Accra (capitale du Ghana).
L’homme renait de ses cendres
Grace à sa résilience, l’ancien footballeur a pu se reconstruire. Loin des terrains, Asamoah s’est tourné vers l’entrepreneuriat au Ghana. Il a diversifié ses activités dans des domaines variés : alimentation : il a créé la marque Mama Vits, spécialisée dans les nouilles et le riz. Dans le transport, il a mis des bus en service. Dans l’aviation, l’ancien footballeur a fondé de Baby Jet Airlines. Dans le sport, il promeut la boxe et des activités dans le tennis. Aujourd’hui, il consacre une grande partie de son énergie à des projets philanthropiques à travers sa fondation. Son objectif : aider la jeunesse ghanéenne, notamment par l’accès à l’éducation et aux opportunités économiques.
En plus d’une fortune retrouvée, sa popularité est donc revenue à son firmament, lui qui fait partie des meilleurs de l’histoire de la sélection ghanéenne.
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