
Fally Ipupa, Youssoupha, Lokoua Kanza, Barbara Kanan, Ferre Gola, etc. ils sont nombreux les personnalités qui ont témoigné leur solidarité et leur soutien aux populations congolaises.
Des affrontements ont éclaté lundi à Goma, située à la frontière du Rwanda dans l’est de la République Démocratique du Congo. Ils opposaient les forces congolaises aux membres du groupe armé M23, qui sont en alliance avec des forces rwandaises. Ces combats ont fait de nombreuses victimes et blessés.
Face à cette malheureuse situation, plusieurs personnalités sont montées au créneau et ont témoigné leur solidarité et leur soutien aux populations congolaises. Fally Ipupa, donnant le ton a écrit : « nos enfants, frères, sœurs, pères et mères, de cœur avec vous. Nous voulons une vraie paix pour toujours. »
« Que le monde regarde vers Goma. Que tous les dirigeants congolais prennent leurs responsabilités. Que Paul Kagamé soit jugé », a twitté le rappeur franco-congolais Youssoupha.
Quant aux artistes La Fouine, Vanessa Caixeiro, Lokoua Kanza, Ferre Gola, Barbara Kanam, ils invitent à la paix et prient pour Goma et les victimes.
C’est au terme d’une progression éclair au cours des dernières semaines, et depuis l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola mi-décembre, que des combattants du M23 (« Mouvement du 23 mars ») et des soldats rwandais, dont le nombre est estimé au total à plusieurs milliers en RDC selon l’ONU, sont arrivés aux portes de Goma dimanche.
Dans le centre de la cité, des détonations d’artillerie soutenues et d’intenses rafales d’armes légères ont résonné une grande partie de la journée, selon des journalistes de l’AFP. En fin d’après-midi, les tirs étaient moins fréquents mais toujours nourris vers l’aéroport.
Il est difficile de déterminer quelles parties de la ville sont tombées aux mains des M23 et soldats rwandais, et lesquelles restent contrôlées par Kinshasa.
Ce mardi, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine ainsi que le Conseil de sécurité de l’ONU ont prévus pour se réunir au sujet de cette crise qui, selon l’ONU, a engendré le déplacement d’un demi-million d’individus en janvier.
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