Invitée sur Balafon TV, la talentueuse chanteuse camerounaise MIMIE a fait une révélation pleine d’humilité et de solidarité artistique. Elle a profité de son passage à l’émission pour dévoiler sa philosophie concernant les collaborations avec ses confrères locaux.
Un esprit de fraternité avant le business
Dans un échange sincère, l’interprète de « Ten Ten » a confié qu’elle refuse systématiquement toute proposition financière venant d’un artiste camerounais souhaitant collaborer avec elle. « Quand un artiste du pays me propose de l’argent pour une collaboration, je n’accepte pas ça. (…) À chaque fois qu’on me propose, je dis : “Non, pardon, laisse d’abord ton argent. Donne-moi la chanson, j’écoute. Si ça me parle, on y va. »
Pour MIMIE, l’objectif n’est pas de monnayer chaque opportunité, mais plutôt de soutenir la croissance de l’industrie musicale locale. « Ici, localement, ce sont mes frères. On doit se tenir la main pour faire monter le 237. Donc pour moi, demander de l’argent à un collègue là, je ne peux pas. »
Mais à l’international, c’est une autre histoire !
Si elle est généreuse avec ses compatriotes, MIMIE reste aussi une businesswoman avisée. La chanteuse explique qu’elle applique une autre logique lorsqu’il s’agit de collaborations avec des artistes étrangers, surtout ceux qui ont déjà percé. « Mais si c’est un artiste international, elle doit être milliardaire, là je le prends, parce que c’est du business. »
Une prise de position applaudie
Sur les réseaux sociaux, les internautes ont salué le patriotisme et la solidarité de MIMIE. À une époque où la course à la rentabilité prime souvent sur la passion, l’artiste rappelle que la musique est aussi une affaire de cœur, de soutien et d’unité.
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