Portrait : Samuel Nja Kwa

C’est à Paris qu’il poussera son premier cri ; le photographe franco-camerounais, Samuel Nja Kwa vit alors et travaille entre la France, la Caraïbe, les Etats-Unis et l’Afrique. Suite à des études en sciences politiques à l’Université du Québec (Montréal), mais décidera de se lancer dans le journalisme, se spécialisant aux cultures africaines. Au fil des années, il est à la fois journaliste, photographe, animateur de la vie culturelle et artistique. L’homme va tour à tour bosser en freelance pour Panapress, Dalle, Miss Ebène, Elle, Télérama, la Revue Noire, Africultures, Créola, ou encore Jeune Afrique.

Petit à petit, c’est en photographe qu’il s’illustrera, piégé par une passion au gré des rencontres qu’il fera le long de son parcours entre concerts, festivals, voyages et promenades vécus entre l’Afrique, les Etats-Unis et l’Europe. Ses reportages effectués à travers le monde, en plus de son expérience professionnelle diversifiée, lui ont valu un énorme catalogue de souvenirs en images. Ce dernier les matérialisera en début 2014 par un livre inédit de photos de légendes de la musique africaine et mondiale. Le chef-d’œuvre porte alors fièrement le nom Route du Jazz.

En 2011, Samuel Nja Kwa avait déjà publié un livre intitulé « Minorité Visible Cinéma Invisible », soutenu par le pôle cinéma de l’Institut Français ; cette œuvre sera présentée dans des festivals de cinéma africains et caribéens à travers le monde.

Depuis 15 ans, le photographe a prit part à de nombreuses expositions (dont les plus récentes sont celles à l’Ifc de Yaoundé et au Boj à Douala), individuelles et collectives en Europe, au Canada et en Afrique.