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Aalyh : « Ces gens qui nous sourient mais nous haïssent à l’intérieur, sont des ZOMBOKALYPSE »

Alerte aux zombies, pas forcément les morts-vivants que nous montrent certains films d’horreur, mais bien ces haineux et jaloux qui nous aguichent leurs sourires et plus beaux visages. Aalyh, chorégraphe, danseuse, artiste, dit Stop ! Avec son amie Yellow, elles viennent de commettre un maxi single de deux titres dont le titre phare ZOMBOKALYPSE fait large échos.

On ne se lasse pas de regarder votre tout nouveau clip vidéo, « Zombokalypse », aux maquillages très réussis… Mais avant d’y arriver, il est à rappeler que la musique vous habite depuis fort longtemps, cependant d’aucuns vous ont plus connu danseuse…

C’est exactement cela ; je dois reconnaitre que je danse depuis toute petite. J’admire tout ce qui est art, particulièrement tout ce qui est musique et danse. Mes grandes sœurs m’ont en quelques sorte initié parce qu’elles me faisaient faire des ballets tout le temps et j’aimais ça (rires). J’ai longtemps nourri et travaillé cette passion qui aujourd’hui s’est avérée mon métier. Et je n’en suis pas moins satisfaite.

Et ce nom d’ « Aalyh » vous a été attribué à cette époque ?

Pour tout vous dire, ce nom m’a été attribué au Lycée ; mes camarades m’avaient surnommé « Aaliyah » car je l’ai longtemps incarné lors des kermesses. Puis avec le temps « Aaliyah » est devenu « Marie Aalyh » car mes deux prénoms sont Marie Viviane, et pour finir c’est Aalyh qui est resté.

La passion pour la danse vous ouvre pas mal de portes, et du jour au lendemain vous vous retrouvez au sein du X-Maleya comme danseuse. Comment cela s’est-il fait ?

Disons qu’il y a eu pas mal d’étapes : J’ai dansé au lycée, par la suite je performais à l’émission « Délire » sur la Crtv, puis avec un pote, César, on a fondé le groupe de danse X-Trêm Fusion et on s’est lancé à la conquête de gros concours nationaux de battle. J’ai poursuivi avec la Compagnie URBAN VILLAGE où je faisais plus de la danse contemporaine, ce qui m’a valu pas mal de contacts et aussi des participations aux ateliers de danse avec des internationaux. Voilà comment je me fais un nom tout doucement ; des artistes me sollicitent de plus en plus, d’où mon passage chez les X-Maleya. C’est vrai que je n’aimais pas trop figurer dans  des clips parce que je suis très sélective en la matière. Je préférais travailler en backstage, montant des chorégraphies etc.

Aujourd’hui les backstages ne vous intéressent-ils ou ne vous suffisent-ils plus ? Vous êtes passée finalement devant la caméra et c’est en tant qu’artiste que vous vous affirmez désormais…

A l’époque de « Délire », j’interprétais pas mal de chansons en même temps que je dansais, et le désir de chanter ne m’a jamais quitté, c’est juste que je manquais encore d’assurance, vocalement parlant. Alors j’ai dû attendre le bon moment. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai rejoins le collectif Africa Golden Gate dirigé par le Maestro Isaac Sapouma, où j’ai été choriste pendant plusieurs années. Par la suite j’ai pris des cours de piano et le reste a suivi. J’avais fondé un groupe de danse, « BLUME », constitué de quatre filles dont Danielle Azangue (partie pour des études en Allemagne), Dobelle Afobo, mon amie Gladys Yellow avec qui je suis restée. Toutes les deux avions un contrat avec le YAO BA’ et il fallait composer 11 chorégraphies par semaine, ce qui n’est pas rien. Avec le temps c’est devenu stressant et on a décidé d’arrêter.

Et votre toute première œuvre musicale arrive à quel moment ?

Si mes souvenir sont bons, je dirais il y a de cela trois ans, le titre est « Live us alone ». J’ai bénéficié du soutien de Joyce Naahtal et les Mbalè Mbalè dans le cadre de leur projet Live and Vibe.

Avec votre amie Yellow, vous venez de commettre le projet ZOMBOKALYPSE dont le clip suscite pas mal de commentaires ; parlez-nous en…

Le ZOMBOKALYPSE est un maxi single de deux titres « Zombokalypse » et « Live us alone » ; le titre est inspiré de « Zombie ». En effet son titre phare –dont le clip suscite les réactions comme vous l’avez si bien dit- dépeint la société en extériorisant le mal être et l’hypocrisie des uns vis-à-vis des autres. Ces gens qui au quotidien nous côtoient et nous sourient alors qu’à leur fort intérieur ils nous haïssent. Ces derniers nous empêchent d’évoluer et nous cassent à la moindre occasion.

Le clip est très effrayant !

(Rires) C’est fait exprès ; dans la chanson le texte est au second degré mais on a voulu que le clip ressorte cette méchanceté qu’éprouvent les uns contre les autres d’où les maquillages. On a transformé les figurants en zombies et les retours sont plutôt bons ; beaucoup nous disent combien ils trouvent réussi le clip.

Et c’est pas faux ! Nous allons nous quitter avec des contacts utiles, si jamais quelqu’un souhaite vous approcher.

Nous répondons au  696 33 47 82 et au  673 92 90 70. Sur facebook tapez juste Blume Blume ou contactez-nous via mail : vaalyh@gmail.com

https://www.youtube.com/watch?v=wXx5gUHdOVU&feature=youtu.be

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