Ruben Ndong : « Les réalisateurs doivent suivre leur instinct »

De quoi parle votre film « Lampe » ?

Il relate le film d’un monsieur qui vient du village pour la ville pour vivre avec sa fille. Ce que j’ai voulu, c’est de montrer les conflits qu’il y’a entre la tradition et la modernité en Guinée Equatoriale.

Comment vous sentez-vous aux RIFIC 2013 ?

Je me sens très bien. Je suis ici comme un invité spécial. Je me sens bien, les gens sont très accueillants, très aimables, charmants … Et, présenter ceci ici, ça me fait plaisir. Quand j’ai écrit ce court métrage, je n’avais jamais pensé qu’il serait diffusable. Je n’aurais jamais imaginé que nous avions écrit un scénario qui me permettrait de venir ici et, mal parler français ! (rires) Ce qui est une bonne chose et je me sens spécial !

Avez-vous apportez avec vous d’autres films ici au Cameroun ou vous en avez plus en Guinée Equatoriale ?

Ici au Cameroun, j’ai juste apporté « Lampe ». J’en ai d’autres que je n’ai pas encore lancés. Je suis entrain de les finir. Le plus récent je le fini à Barcelone. Il est Post-produit à Barcelone et sortira en 2014. Et les trois autres courts métrages, avec lesquels j’étais dans d’autres festivals… J’ai cinq films au total.

As-tu un message que tu souhaiterais adresser à l’endroit des autres réalisateurs ou des personnes qui aiment le cinéma ?

La seul chose que je dirai aux autres réalisateurs c’est de suivre leur instinct et qu’ils aient des films… Le plus important ce n’est pas le film qu’un tel ou un tel autre réalise, le plus important c’est que chacun fasse un film et fasse ce qui lui plait … ! le public regarde tout type de films parce que tous les films revêtent un message. Ce qui en ressort est mis en visuel, en images cherche à transmettre quelque chose ! Et que les gens soient satisfaits à travers ce message…

Interview réalisée en espagnol.