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Nathan Kaweb : « je viens d’être né… je ferai toujours ma part »

Bonsoir M. Nathan Kaweb, vous êtes le réalisateur du court métrage « Surplus » en projection lors de l’ouverture de ces RIFIC 2013, quel est l’émotion qui vous parcoure ?

Je vais d’emblée dire que la tension a chuté parce que c’était … J’avais ça jusqu’au coup ! Mais, au vu de l’attention du public sans vouloir me vanter que je suis un peu satisfait. Au bout d’un travail de dur labeur, voir la réaction du public ! parce que c’est ça qui dit exactement comment le public ressent ce que vous avez voulu retransmettre. Au point de vue personnel, j’ai été comblé.

Combien vous a-t-il pris et quels sont les efforts fournis pour tourner ce court métrage ?

Les efforts c’est juste au niveau de la logistique, les décors, les finances… Je n’ai pas eu de problèmes au niveau de la conception, ni au niveau de la préparation. Encore moins au moment d’obtenir les acteurs pour personnifier les rôles que j’ai défini dans le scénario. Le problème majeur que j’ai rencontré, c’est beaucoup plus au niveau de la logistique et au niveau des décors parce que les scènes, vous avez dû remarquer qu’il y’a eu des scènes dans une maison ! C’est une maison privée. Et de temps en temps, vous savez qu’avec le cinéma ça dure, ça tire toujours. Il faut reprendre des scènes et puis, vous embêtez finalement à un certains moments celui qui vous a concédé la maison. Donc, c’est à niveau qu’il y’a eu des difficultés…

Nous sommes à l’ouverture des RIFIC 2013, que pensez-vous du festival après une 9ème édition ?

Vous avez dû le remarquer tout à l’heure face au public, j’en tremblais parce que c’est ma toute première fois de participer à un festival. J’en ai jamais fait, je ne sais pas comment ça se déroule. Donc, pour moi je viens d’être né là ! Moi, ça me fascine parce que c’est pour ça qu’on aussi choisi de faire ce métier. Et juger l’ampleur de ce qu’on a fait au travers de la réaction du public. J’aimerais tellement que ça continue parce qu’il y’a tellement de jeunes de faire ce métier. Et, c’est en se mettant ensemble. Des événements comme celui-ci, mettent ensemble les camerounais. Soient ceux qui regardent, soient ceux qui produisent les films. Ce n’est qu’en se mettant ensemble qu’on pourra faire quelque chose de consistant dans l’avenir.

Quel message voulez-vous faire passer au public aujourd’hui ?

L’avenir du cinéma camerounais nous incombe à tous, autant que nous sommes. Que ce soit le public ou toute la scène technico-artistique qui met à contribution son génie pour sortir des films. En ce qui me concerne, je ferai toujours ma part.

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