
En tant que secrétaire général de la CASP, quel bilan fais tu au terme de cette 1ere édition de la CASP?
Le Bilan de la CASP après cette première édition de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie Ndjaména-Tchad est plus que satisfaisant parce que le défi n’était par de moindre au regard de tout ce qu’il fallait mettre en place pour arriver à réaliser cette compétition continentale. Nous avons pu briser grâce à cette évènement nos frontières linguistiques qui ne sont pas chose facile quand il faut s’assoir autour d’une même table pour converger ensemble. Mais une fois de plus la Culture montre qu’on ne peut se passer d’elle.
En dehors de la compétition, quels étaient les autres contenus qui ont été proposé au public et comment ont-ils été accueillis?
En dehors de la compétition la Coupe d’Afrique de Slam Poésie a donné l’opportunité aux autres disciplines artistiques de s’exprimer d’ailleurs nous l’avons constaté avec le concert de Valsero, LadyB, Ray’s Kim aussi grâce à voice4tougth Mirjam a présidé des panels , conférences et débats sur le radicalisme, la migration de la jeunesse Africaine
Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez été confronté lors de cette première édition ?
La Seule Grande difficulté que nous avons notée ne dépendait vraiment pas de nous puisque certains complications d’octroie de visa ont limité le nombre de nos candidats à 20 pays. Ceci est la preuve que l’Afrique n’est réellement pas unie même si les projets comme celui-ci sont unificateurs ils nous faut encore travailler dur.
Pour la seconde édition avez déjà réfléchis à un pays d’accueil ? Si oui, lequel?
Pour le moment plusieurs pays sont prêts à organiser la CASP2020 mais Cela ne sera que possible via un appel à candidature qui sera bientôt disponible en ligne
Quels sont les principaux enseignements que vous tirez de cette première édition et comment entrevoyez-vous déjà l’édition 2020?
J’ai envie qu’on me dise que c’est un rêve mais que non nous avons pus réunir tous ces pays au Tchad. Pour moi Ce projet est une réponse à la jeunesse Africaine qui de fois n’y croit plus vraiment, tellement c’était beau ce brassage ethnico socio culturel que pour 2020 nous souhaitons avoir plus de pays et convier certaines personnalités du milieu socio-politico-culturel du continent
Justement , seulement 20 pays sur les 34 attendus étaient présents à Ndjamena. Comment comptez vous inciter les pays à prendre part à cette compétition et surtout lui donner plus de crédit ?
En temps normal 34 pays étaient invités au Tchad 20 pays ont pus braver les difficultés administratives qui ne relevaient pas toujours de notre compétence , pour l’édition de la CASP 2020 nous allons essayer de rectifier ces petits manquements qui ont beaucoup déçus ceux qui voulais venir au Tchad.
Comment trouvez vous aujourd’hui le niveau du slam en Afrique après avoir côtoyé tous les participants ?
En tout honnêteté j’étais agréablement surpris par le niveau de tous ces candidats qui n’ont pas vraiment rendus la tâche facile au jury qui à chaque fois avait du mal à trancher
Un dernier mot?
La jeunesse Africaine en Elle je crois parce qu’elle est tout ce qui reste pour que le Sud réalise ses rêves. Alors j’appelle tous les jeunes en Afrique à se lever avant que le coq ne chante pour la première fois si on veut être ce rayon de soleil qui brille de 100 sourires dans toute l’Afrique.
Interview réalisée par Ebah Essongue Shabba
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