
L’horreur a encore frappé dans la Région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Le 14 août 2025, un car de transport interurbain a été intercepté sur l’axe Kousseri-Maroua par des hommes armés, identifiés par plusieurs sources comme des membres de la secte islamiste Boko Haram. Selon les premières informations, douze passagers ont été enlevés, parmi lesquels cinq enfants appartenant à une même famille.
Les ravisseurs exigeraient une rançon de 50 millions de FCFA pour leur libération. Mais depuis une semaine, le silence du gouvernement face à ce drame suscite colère et incompréhension. Sur les réseaux sociaux, un hashtag est né : #LEtatPeutÊtreDeboutPourCesEnfants, en écho à l’absence de communication officielle rassurant la population ou indiquant l’ouverture d’enquêtes.
La tension est montée d’un cran ce 17 août 2025, après la diffusion de la nouvelle glaçante de l’exécution de l’un des cinq enfants. La vidéo bouleversante de leur mère en détresse avait déjà ému la toile, mais l’annonce de ce meurtre a provoqué une vague d’indignation et de révolte.
Dans une déclaration rendue publique, Maurice Kamto a exprimé sa compassion envers toutes les familles touchées, et en particulier envers celle qui a perdu ses enfants dans ce rapt. « Le silence du Gouvernement sur cet autre drame qui frappe la nation, comme sur plusieurs autres avant, est insupportable », a-t-il déclaré, appelant les autorités à agir avec célérité pour sauver les otages encore en vie.
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