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Marie Thérèse Atedzoa : « Il faut que la restauration sorte de son côté un peu profane »

En quelle année a été créé la CRESPAC ?

La CRESPAC, sa création date des années 2000.

Et la Nuit de Restaurateurs que vous organisez ?

Non, la Nuit des Restaurateurs est née en 2004. Alors depuis 2004, il a été question à chaque fois de l’enrichir de thématiques nouvelles. Par exemple, l’édition de l’année dernière était intitulée sur le parcours du manioc. Il s’agissait ici de voir par exemple la préparation du manioc, comment est-ce qu’il est accommodé selon les différentes cultures, selon les différents plats propres au territoire camerounais. Mais encore et surtout de voir les débouchés industrielles de ce tubercule car vous savez, le manioc maintenant rentre dans la préparation, dans la boulangerie et tout ce que vous pouvez vous imaginer.

Quelle est la valeur ajoutée de cette édition 2013 ?

C’est dans cette lancée d’innovation permanente que nous nous sommes dit que l’édition 2013, elle va s’appuyer sur la Semaine de la Restauration parce qu’au-delà de l’événement principal qui a lieu le samedi, 09 novembre, nous commencer en fait à partir du mardi 05 novembre. Le mercredi 06 et le jeudi 07 novembre avec des concours culinaires où on va sélectionner des mets du terroir camerounais que nous avons sélectionné dans trois grandes régions, à savoir le Nord, l’Ouest et le Sud. Donc, l’innovation est aussi dans ce sens que nous avons cette compétition sur trois jours mais surtout le point d’orgue de ces trois jours, c’est le jeudi avec des conférences sur des thèmes particuliers qui visent à aborder l’implication des pouvoirs publics, dans une espèce de tentative de normalisation du secteur, de façon que la restauration sorte de son côté un peu profane. C’est-à-dire que beaucoup plus souvent par restauration, le camerounais entend même celui qui a fait son petit tournedos. La question étant ici de pouvoir mener la restauration vers d’autres sommets, qui puissent faire que tout le monde puisse s’y tourner. Parce que, ce que l’on a remarqué justement c’est l’engouement de plus en plus grand des camerounais pour la restauration de qualité. Comme vous avez pu le constater, de plus en plus, les gens sortent en famille pour manger dans des restaurants et sont également exigeants sur la qualité, non seulement des produits, mais également du service.

Qui seront ces candidats au concours ?

Les élèves des différentes écoles de formation viendront s’affronter dans la confection de ces plats qui seront dégustés par le grand public et lequel grand public laissera une note sur les fiches à cet effet, et il y’aura également un jury spécialisé.

Que visent les thèmes qui seront abordés ?

Ils visent à voir, à investiguer ensemble, à savoir les restaurateurs et les pouvoirs publics, dans le sens de proposer une restauration camerounaise de qualité, non seulement pour les camerounais mais encore et surtout pour l’international. Et, il est question de promouvoir la restauration camerounaise mais également de valoriser la destination Cameroun comme choix touristique.

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