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Léonora Miano : L’écrivaine Camerounaise qui a mis le monde à ses pieds à travers sa plume!

Née le 12 mars 1973 à Douala Cameroun, est une femme de lettres franco-camerounaise d’expression française.

Née en 1973 à Douala au Cameroun, elle s’installe en France en 1991, d’abord à Valenciennes puis à Nanterre, pour étudier la littérature américaine. La première œuvre de Léonora Miano, L’intérieur de la nuit, reçoit un bon accueil de la critique francophone. Il reçoit six prix : Les lauriers verts de la forêt des livres, Révélation (2005), le Prix Louis-Guilloux (2006), le Prix du premier roman de femme (2006), le Prix René-Fallet (2006 ), le Prix Bernard-Palissy (2006), et le Prix de l’excellence camerounaise (2007). Le magazine Lire le qualifie de meilleur premier roman français de l’année 2005.

Son deuxième roman, Contours du jour qui vient, reçoit en novembre 2006 le prix Goncourt des lycéens décerné par un jury de jeunes lycéens de 15 à 18 ans.

Au printemps 2008, Léonora Miano publie cinq romans dans la collection « Étonnants Classiques » du Groupe Flammarion. Ils sont regroupés sous le titre Afropean et autres nouvelles.

Son œuvre a la particularité, selon Daniel S. Larangé, de créer à proprement parler une littérature afropéenne, consciente des transformations du monde et de l’humanité. Elle défend l’identité afropéenne à l’heure de la mondialisation, qui pourrait régénérer la culture française par le biais de la littérature francophone. Toujours selon Daniel S. Larangé, l’écriture-jazzy est fondée sur une culture populaire et musicale, intégrant les rythmes impromptus et les rhapsodies propres au jazz.

En novembre 2013, Léonora Miano remporte le Prix Femina pour La Saison de l’ombre qui raconte, dans la lignée du Devoir de violence de Yambo Ouologuem, le début de la traite des Noirs. Le roman, riche en émotions, serait une parabole de la mondialisation qui conduit à exploiter l’humanité comme un produit de consommation.

Elle dirige en 2015 l’ouvrage collectif Volcaniques – Une anthologie du plaisir dans lequel douze femmes auteures du monde noir, Hemley Boum, Nafissatou Dia Diouf, Marie Dô, Nathalie Etoke, Gilda Gonfier, Axelle Jah Njiké, Fabienne Kanor, Gaël Octavia, Gisèle Pineau, Marie-Laure Endale, Elizabeth Tchoungui et Léonora Miano elle-même ont rédigé des nouvelles autour de ce thème.

En 2018, Satoshi Miyagi met en scène Révélation, premier volet de la trilogie sur l’histoire de l’esclavagisme Red in Blue publié en 2011. Léonora Miano, spécialiste du fait colonial fait le choix d’un metteur en scène dont la culture (japonaise) est éloignée de l’histoire du colonialisme. C’est une volonté de l’écrivaine pour éviter l’appropriation culturelle par un occidental. Le contraste entre l’histoire familière pour un spectateur occidental et la distance esthétique (dissociation de la voix et du corps héritée du théâtre japonais) crée la surprise et dépasse la confrontation entre l’Afrique et l’Europe.

Elle a reçu plusieurs récompenses :

Prix Louis-Guilloux 2006 pour L’Intérieur de la nuit

Prix du Premier roman de femme 2006 pour L’Intérieur de la nuit

Prix René-Fallet 2006

Prix Bernard-Palissy 2006.

Grand prix littéraire d’Afrique noire 2011 pour l’ensemble de son œuvre

Prix Goncourt des lycéens 2006 pour Contours du jour qui vient

Prix Seligmann 2012 contre le racisme pour Écrits pour la parole (L’Arche éditeur).

Grand prix du roman métis 2013 pour La Saison de l’ombre

Prix Femina 2013 pour La Saison de l’ombre

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Atti Mahamat Abana

Rédacteur chez Declik Group

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