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La simulation du plaisir sexuel : Un sujet qui touche de plus en plus les foyers en Afrique

La question, aussi banale soit-elle soulève tout de même une pertinence certaine. Ce ne sont pas tous ceux (ou toutes celles) qui crient « Ouh ! Ah ! » qui auraient véritablement un plaisir intense lors des rapports sexuels. 
Ce que l’on est sensé comprendre, c’est que la plupart des gens qui font semblant d’avoir du plaisir sexuel ont une principale motivation ; des fois c’est pour épargner leur couple d’un éventuel problème lié au sexe. Sauf que parler de sexualité reste un sujet tabou en Afrique même si les choses semblent évoluer en la matière. Aujourd’hui (comme c’était le cas avant)  dire à son partenaire qu’on ne ressent rien (ou pas grand-chose) pendant les rapports sexuels équivaut un peu à lui balancer qu’il ne « vaut rien au lit» et ça, c’est encore plus délicat, surtout qu’elles sont nombreuses les personnes qui se vexent quand on ose leur avouer qu’on n’a pas eu d’orgasme durant le rapport sexuel. Il y en a même, dans le souci de se rassurer de leur performance, qui ne peuvent s’empêcher de questionner leurs partenaires après l’acte ; ce sont alors des « As-tu aimé ? » ou encore « C’était comment ? », qui viennent rappeler à l’une ou l’autre qu’il (elle) venait d’accomplir « quelque » chose. Ce n’est qu’à partir de là que l’on pourrait comprendre que les simulations concourent aussi à préserver l’équilibre chez certains couples, à rassurer son conjoint sur ses potentialités sexuelles, tout ça pour ne pas courir le risque de se retrouver seule et avoir soi-même un peu de tranquillité ; alors on se tait sur ce qui fait mal (le manque d’orgasme) et on pousse des gémissements pour faire plaisir à l’autre (en simulant). 
Seulement il est important de savoir qu’au-delà de tout ce cinéma, simuler peut être une porte de sortie rapide pour celles qui souffrent en bas de leurs hommes ou pour ceux qui souffrent « sur » leurs femmes, lors des rapports. Crier ou gémir pour que l’homme (ou la femme) se dise qu’il (elle) est en train de faire du bon boulot, le (la) mettrait en condition psychologiquement pour qu’il (elle) se libère vite en jouissant et ça nous libère aussi du calvaire. Parce que se laisser faire quand l’organisme n’est pas bien préparé, quand il n’est pas excité peut être bien douloureux pour une femme comme pour un homme du point de vue psychologique. 
Alors sachons mieux nous tenir, car malgré la rapidité du mensonge, la vérité (même très lente) arrivera toujours à bon port ; seul le dialogue guérit dans ces cas là. A bon entendeur…

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