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Evodie Ngueyeli : très jeune, mais déjà Délégué Général Adjoint d’un grand festival

Ne vous y méprenez pas…, la jeune femme est bel et bien Délégué Général Adjoint du festival International de films de femmes « Mis Me Binga » qui cette année était rendu à sa 3ème édition. Etudiante en Master à l’Université de Yaoundé I en production Cinéma, c’est corps et âme qu’elle va se lancer dans cette aventure, fort du constat que les femmes au Cameroun étaient quasi absente dans le domaine du 7ème art. En dehors de quelques noms, quoique très connus à l’instar de Josephine Ndagnou ou encore Hélène Ebah, la femme est restée à l’écart et devrait cependant être encouragée afin de mieux s’impliquer en tant qu’actrice, réalisatrice ou encore producteur, dans le développement du cinéma ; d’où la création de ce festival. Entourée de quelques amis eux aussi issus de l’Université de Yaoundé I, Evodie n’est point étrangère, et met toute son énergie à contribution pour l’évolution de ce projet qui, aujourd’hui,  a sa place dans notre société.

Ce projet, Evodie Ngueyeli  l’a porté avec son camarade Narcisse Wandji (Délégué Général du festival Ndlr), réunis dans le cadre du Groupe d’Initiative Commune (GIC) dénommé vidéo star. Depuis sa  première édition tenue en 2010 lors de la célébration du centenaire de la journée internationale de la femme à nos jours, on enregistre plus d’une centaine de films, documentaires et fictions tout format confondu, issus de plusieurs pays : Japon, Israël, Afrique du Sud, Ghana, Burkina Faso, Kenya, France, Allemagne, Québec etc.

La jeune passionnée de théâtre et de contes aurait alors trouvé sa voie, celle du cinéma. Elle n’en est pas moins fière de son parcours. Evodie nous confiera que si le bilan paraît de plus positif aujourd’hui, les débuts n’étaient pas du tout faciles : « A la première édition, nous avions 5 films dont la qualité laissait à désirer… Aujourd’hui tout se dessine petit à petit et le festival devient de plus en plus ce que l’on a toujours souhaité qu’il soit, c’est-à-dire une plate forme de visibilité, de formation et d’échanges pour  les femmes réalisateurs du Cameroun et du monde en général » a-t-elle conclu. Sérieuse et très travailleuse, la jeune camerounaise est consciente de l’ampleur de la tâche, quoique satisfaite du travail accompli jusqu’ici. Un accompagnement de quelque nature que ce soit, ne serait pas de trop pour cette jeunesse dynamique et capable.

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