Stand Up Night Show: réactions des acteurs

Major Assé : « Les résultats sont là… »

J’éprouve beaucoup de joie, beaucoup de plaisir, l’émotion est grande. On est tous très content de voir ce que le projet est devenu en 5ans. Ce fut une grosse bataille pour faire avancer le projet, le maintenir venant jusqu’aujourd’hui. Les résultats sont là, vous pouvez le voir, c’est tout simplement magnifique. La prochaine édition se tiendra en Mai 2012, et la dimension panafricaine qu’à pris le Stand Up Night show, nous jouerons dans deux pays africains.

Valery Ndongo : « Au Cameroun, on a le gros cœur… »

Bonsoir Valery, vos premiers sentiments…

Dieu merci, le projet avance au bon rythme, nous l’avons pensé depuis très longtemps, c’est juste aujourd’hui que nous commençons véritablement à réaliser à peu prés ce qu’on a pensé, c’est-à-dire, d’ici un an ou deux que le Stans Up Night Show devienne le projet d’humour de référence en Afrique et que le Cameroun soit le pole ou va graviter toute une génération de jeunes humoristes africains. Aujourd’hui plusieurs sponsors suivent le projet parce qu’en plus du contenu sérieux, il attire la masse.

Vous êtes partis d’une nationalisation pour une panafricanisation, il faudrait désormais s’attendre à une internationalisation ?

Bien sûr, tu sais qu’au Cameroun, on le gros cœur (rire), c’est le gros cœur qui va nous tuer au bled… non, je pense que ce n’est pas une surprise, le Cameroun en Afrique, c’est quand même le pays qui a vu naitre les premiers grands humoristes, je pense à Jean Miché Kankan, Essindi Mindja, Jimmy Biyong, Narcisse Kouokam… ils sont nombreux. Le Cameroun a été le berceau de l’humour en Afrique. Ce n’est que légitime qu’un projet pareil naît chez nous et qu’il grandisse. Nous allons tout faire pour, de telle sorte que cela fédère cette nouvelle génération d’humoristes, raison pour laquelle nous ne travaillons qu’avec des jeunes, qui ont tout à prouver, et ont vraiment envie de travailler.

Son Excellence Le Président Veskaye (Cote D’Ivoire) : « ça commence à donner …»

Vous représentez en quelques sortes la cote d’ivoire à cette 5^e édition, comment vous sentez vous ?

C’est un sentiment de joie, je suis très heureux d’avoir participé à cet atelier de formation et d’avoir été retenu pour passer sur la scène. Je salue vraiment cette initiative des grands frères ; Valery et Major, j’espère de tout cœur être présent à la prochaine édition.

Comment vous êtes vous retrouvé dans l’humour ?

Dés ma prime enfance, j’avais ce brin d’humour en moi, et après l’obtention de mon Bac A2, mon diplôme culturel, j’ai fait du théâtre et c’est à cette époque qu’on m’a conseillé l’humour. Je m’y suis mis à fond et aujourd’hui, dieu merci, ça commence à donner.

Béatrice (Garoua) « J’ai bénéficié de beaucoup de conseils… »

Le festival connait une phase de panafricanisation et vous êtes l’une des « standuppeuse » retenue, une belle expérience ce que vous venez de vivre ?

Ça été une grande joie pour moi d’avoir assisté à ce rendez vous. J’ai bénéficié de beaucoup de conseils, je me suis pas mal entrainée, et je suis très fière de ce que ça donné sur scène.

Qu’est ce qui vous a poussé à faire dans l’humour ?

Je me suis inspirée de mes parents, qui sont eux aussi comédiens, il faut dire que je suis leurs traces.

Jeanne (Douala) : « j’ai des capacités pour réussir dans ce métier… »

Ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre des femmes dans le domaine de l’humour, ce soir vous étiez 3 : Charlotte, Béatrice et vous, est ce là une raison qui vous a amené à y faire carrière ?

Je dirais que oui et il n’est pas caché que le domaine de l’humour souffre d’une carence en femmes, c’est dans cette optique que Valery et Major nous ont encouragé en nous disant : « venez et apprenez ce que c’est que l’humour ». Mais à la base je fais du théâtre depuis prés de 10 ans, et j’estime avoir des capacités pour réussir dans ce métier, surtout après cet atelier de formation qui m’a donné envie de travailler d’avantage.