CamerounMusique

Le cri d’amour de Stypak Samo

Stypak Samo, qui se fait appeler « la perle d’or » vient de commettre « Shi me mi », un album produit par Jtf productions, le label de Jtf Tala. C’est en 2009, lors du concours de musique Mützig star où Stypak Samo est demi-finaliste, que Jtf Tala découvre sa voix et sa musique. L’artiste entre en studio et, le 21 septembre 2011, l’album est disponible sur le marché discographique camerounais. Stypak Samo est accompagné par Bobby Nguime à la guitare rythmique, Gazy à la guitare basse et Simplice à la guitare solo. Son opus est arrangé par Emile Ngoumba M1 et Ralhym K’, et masterisé à Paris par la maison «The best events & co». Stypak Samo se considère comme celui-là qui vient avec les larmes de l’Afrique pour faire danser tout le monde. D’ailleurs, il a commencé par le Gabon, où il à été le vainqueur du concours musical Gabao 2010. En 2008 et 2009, il est deux fois demi-finaliste du concours Mützig star. Sa première œuvre vient au monde après beaucoup d’années de souffrance : «Ça fait 10 ans que je me suis lancé dans la musique. Et, depuis 8 ans, je travaille sur ‘‘Shi me mi’’», explique-t-il. A l’écoute de l’album, de prime à bord, on dirait une mélodie issue du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Du titre phare «Shi me mi» à«Manuella», en passant par «Toi etmoi», «Myo», «Laïla» et «Mes larmes», Stypak Samo rend grâce à Dieu et décrypte l’amour dans toutes ses composantes à l’aide des instruments comme le balafon, la flute, le piano et la guitare. Le son produit a l’air d’une musique traditionnelle de l’Ouest Cameroun, mais modernisée. Sept titres composés dans un style world music. 

De son véritable nom Dalain Samo, Stypak Samo est originaire de Batoufam, petit village situé dans le département du Koung-Khi, région de l’Ouest Cameroun. Très amoureux de la culture et de la tradition, il chante en langue vernaculaire. Une langue à laquelle il mêle parfois le français. Né le 11 septembre 1987 à Douala, il y a fait ses études jusqu’en classe de troisième. Il les abandonne en 2003, au lycée de Makèpè, pour se convertir à la musique.

Armelle Nina Sitchoma (stagiaire)

source: quotidienlejour.com

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