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Usa : Mary Jones, victime d’une erreur judiciaire, libre après 32 ans de prison.

Mary Virginia Jones a une vie sans histoire : une maison dans le sud de Los Angeles, un travail d’aide-enseignante, un engagement fort au sein de son église et, surtout, un casier judiciaire vierge. Une femme pieuse surnommée « Mother Mary » par sa famille et ses proches.

Mais pour son malheur, elle rencontre Mose Willis, ex-délinquant, qu’elle héberge chez elle et introduit au sein de sa paroisse. L’homme devient son compagnon.

Mais un jour, il fait feu sur la fille de Mary, Denitra, avant de menacer les deux femmes au cas où elles porteraient plainte. Une semaine plus tard, le 3 avril 1981, pistolet au poing, il force Mary à l’accompagner. Sous sa menace, elle est chargée de conduire deux trafiquants de drogue dans une ruelle de Los Angeles, où il leur tire dessus et les laisse pour morts, relate le LA Times. L’un d’eux décède.
Mary est arrêtée et condamnée pour meurtre, enlèvement et vol. Son compagnon, condamné à mort, meurt dans le couloir de la mort en 1988, avant son exécution.

Après trois procès en appel infructeux dans les années 80, ce sont finalement des étudiants en droit de l’Université de Californie du Sud qui se saisissent du cas de Mary Virginia Jones. Ils appartiennent au post conviction justice project, programme de l’université permettant aux étudiants de se saisir de dossiers pénaux où les condamnés estiment leurs droits constitutionnels bafoués. Ils font valoir devant la justice que Mary a agi sous la contrainte.

Lundi 24 mars, le juge Willam Ryan, de la Cour supérieure de Los Angeles, a annulé les condamnations de Mary Virginia Jones, aujourd’hui âgée de 74 ans, et ordonné sa libération. A l’audience, étaient présents ses enfants, sa fille Denitra et son fils Robert. Ce dernier n’avait pas vu sa mère depuis trente ans : une ligne sur son casier judiciaire ne lui permettait pas de rendre visite à sa mère en détention.

Beaucoup d’erreurs judiciaires restent ignorées et de nombreux innocents, noirs et pauvres pour la plupart, meurent en détention ou sur la table d’exécution.

 source: nofi.fr

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