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Droits d’auteurs au Cameroun : DJ Bilik invite les hip hoppeurs à se lever et à revendiquer leur droit.

« A propos des droits d’auteurs au Cameroun, le temps est venu, voici le moment et je lance un appel à tous. Le temps est venu pour le hip hop de se lever pour ses droits d’auteurs, nous ne devons plus rester assis comme auparavant les combats se sont menés sans la présence du hip hop en masse connaissant la force qu’il y a dans ce mouvement, je sais que nous avons le pouvoir de changer les choses dans ce pays dans tous les domaines, nous commençons dans le domaine qui est le nôtre : LA MUSIQUE. Pendant que nos droits sont pillés par des gens qui sont aussi des artistes comme nous et peut être moins productif, par des gens qui sont assis au ministère des arts et de la culture, manipulant de la paperasse, l’artiste crée de l’argent à travers ses œuvres artistiques, à travers les peines à trouver des producteurs, des financiers, à travers des autoproductions avec des communications onéreuses. Le temps est venu ou les artistes hip hop doivent parler de leur présent ; de leur avenir en matière de droit d’auteurs, des droits de spectacles , de leurs statuts , le temps est venu ou vous devez savoir que être artistes, c’est savoir qu’on a des droits, les droits non négociables et ces droits sont reversés par tous les camerounais qui consomment la télé , la radio, les clubs, des spectacles , les camerounais qui sont dans les rues , les usagers urbains , les zones rurales…, payent les droits d’auteurs des artistes du territoire et d’ailleurs…Ensemble nous devons désormais allez vers ces grands frères qui gèrent nos droits , vers ce ministère qui est en charge de la politique de l’art et de la culture de notre pays , vers notre justice suprême , leur poser un certain nombre de question . Nous avons deux sociétés de droits d’auteurs Socam et Cmc que devons-nous faire ? Nous perdons économiquement car ne sachant vers qui déclarer nos œuvres, quel est les statuts des artistes camerounais ? Sommes-nous camerounais vue de la misère qui règne dans notre milieu de l’art et de la culture….Nous ne réclamons pas l’aumône, pas les 1 milliards qui sont alloués aux artistes non! non ! non! Nous réclamons que nos droits nous reviennent de droit, les conditions fiables de répartition de nos droits, les personnes capables de défendre nos droits , la jeunesse musicale camerounais ne veut plus de ça c’est terminé , maintenant nous allons oser , mettre de l’ordre dans notre maison.  LE TEMPS EST VENU POUR NOUS DE SAVOIR CE QUI SE PASSE A LA SOCAM, de voir claire sur cette affaire, chers amis ne vous dites pas que cela ne vous concerne pas si vous êtes un artiste cela vous concerne. »

SHALOM

BRANHAM JOEL / dj bilik /label manager de ZOMLOA RECORDZ /ZOMCOM / ZOMLOA SHOW

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