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Portrait : Tony Washington

Cette dernière étant tenancière d’un bar très réputé au quartier Mvog-Ada, reçoit un jour plusieurs clients venus de très loin parmi lesquels un bon ami à elle. Ayant constaté que le petit se faisait appeler Américain, ce dernier proposera qu’il porte plutôt le nom d’une ville. C’est celui de la capitale des Etats-Unis qui fut choisit. Avec le « Tony » d’Antoine (le diminutif), le nom d’artiste est là « Tony Washington ».

A la base batteur, c’est dans les cabarets que Washington fera ses armes. Du Cabaret Le Parallèle à Mballa 2 à celui de AHALA La Barrière, en passant par le Cabaret SAUVAGE à Soa, le cabaret Nulle Part Ailleurs à Ebolowa, Le Bunkeur au carrefour Nlongkak, et le Bois d’Ebène à Elig-Essono avant d’atterrir au prestigieux YAO’BA à la vallée Nlongkak, Tony est un renard des scènes et sait le revendiquer. Depuis près de quatorze ans, il y a affuté son talent, non sans des escales répétées en studios, où il a enregistré depuis plus de dix ans une quarantaine de titres. Les années 1990 lui inspireront la carrière musicale qu’il aura pris le soin de bien préparer le long de son parcours. Aujourd’hui, c’est avec le single MAMOUR qu’il s’élance véritablement. Une sorte de rumba congolaise, mais avec de petits ingrédients à la camerounaise. Un pur plaisir, car cette pépite musicale est si digeste de par sa tessiture et sa composition est tout simplement irréprochable. Le clip réalisé par la grosse maison de production PLAY ONE, est un autre régal.

Tony Washington avoue alors être très inspiré par le grand Mopao Koffi Olomidé depuis l’enfance, et aussi par le feu Abanda Aviateur dont les prestations scéniques étaient inqualifiables. En 1998, il foule la scène pour sa toute première fois devant au moins 4500 âmes au stade Mbappe Leppe de Douala, aux côtés d’un célèbre groupe dont le fondateur faisait la pluie et le beau temps du show biz au Cameroun (il va taire volontairement son nom). Après cette expérience qui ne connaitra pas une fin heureuse, Tony va accompagner d’autres artistes à la notoriété incontestable à l’instar de Sergeo Polo, Nguéa La Route, Njohreur, et la quasi-totalité des artistes du Centre (Bikutsi) qui ont pignon sur rue. Pour la petite histoire, il a fait les chœurs et la batterie dans le premier album de Tonton Ebogo qui sera un succès. Avec son ancien groupe « Les Kamikazes », Tony accompagnera ainsi plus d’une centaine d’artistes lors des spectacles et festivals qui se présentaient à l’époque.

Mais c’est en 2003 qu’il prendra la résolution d’amorcer une carrière solo, et cette année (2014), l’homme se sent plus que prêt à faire parler son génie. Parmi ses modèles, se recrute plutôt une génération finissante mais aux œuvres éternelles : « Vous savez, en termes de modèles je suis plutôt retro ; ce qui fait que parmi mes préférés vous retrouverez un certain Michael Jackson, Francis Bebey, le grand Koffi Olomidé, bref les plus anciens. Mais parmi la jeune génération il y en a qui m’impressionnent beaucoup, notamment Lady Ponce qu’on ne présente plus, Coco Argentée qui toujours est à la conquête de l’excellence et Mani Bella qui ne cesse de grimper », nous dira-t-il.

Créateur du groupe « Tout Puissant Makunè », c’est avec cet orchestre que Washington enflamme les pistes et enchante les dames. MAMOUR annonce cependant un album de bonne facture, qui portera le titre RESPECT. Retenez bien ce nom, Tony Washington, car certainement dans les tous prochains jours, vous entendrez parler de lui.

 

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