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L’artiste Valérie Amougou pète-elle les plombs ?

La musique peut agir comme une madeleine de Proust, nous rappelle Didier Lauru. Elle peut nous projeter aussitôt dans un état d’esprit que nous voulions selon le moment que nous avions vécu, du fait de nos émotions qui s’arriment à des mélodies. Disons que ce n’est pas le même effet observé chez la chanteuse Valérie Amougou, ou plutôt, n’a-t-elle point eu besoin d’en écouter, pourrait-on dire. Sauf que si l’espèce humaine est musicale, pour reprendre le neurologue Oliver Sacks (qui vu sa jambe paralysée soignée par un concerto pour violon), elle peut toute aussi être animale, du point de vue caractériel et même comportemental. Ce n’est pas Valérie A. qui nous dira le contraire. D’ailleurs elle n’a que foutre : « Je ne peux pas plaire à tout le monde. J’aime  ceux qui m’aiment. Je vis ma vie mille à l’heure. Tant pis pour les jaloux. C’est pas vous qui payez mes factures ou mon loyer ni vous occupez de ma famille. Alors je vous emmerde avec un large sourire », pouvait-on lire sur sa page facebook le 21 mai dernier. Oui, voici la preuve que la musique, ça fait aussi perdre la tête des fois, surtout quand on s’y aventure de façon fortuite, alors qu’on se fait passer pour une célèbre hôtelière…

Qu’est-ce qui pourrait justifier un tel abus de langage ? Etait-ce du désespoir ? Ou une simple réplique aux multiples attaques dont sont victimes la plupart d’ « exhibitionnistes » sur les réseaux sociaux quand il arrive qu’on leur rappelle  le degré de déviance qu’ils viennent de franchir. Soit ! Là n’est pas le plus important, pour ne pas dire le plus déplorable. Tout en rappelant que les tenues de celle-ci sont dignes des clips à la Snoop Doggy Dog version « Adult ».

Mais il faut dire que celle-là (Ndlr), on l’a vu venir… A peine une semaine plus tard, c’est une autre bombe que nous lâche celle qui s’est autoproclamée la « Mvog Amour » (allez savoir pourquoi). Cette fois-là, sa cible (une certaine Loraine T., compagne de l’artiste Tanus F.) en prendra pour son compte. Selon les sources concordantes, Loraine aurait franchi la limite en incitant une copine à elle à arracher purement et simplement « le gars » de la vantarde  de Valérie Amougou. Cette dernière ne se retiendra pas pour vider tout son vocabulaire : « Je t’emmerde (…) conasse chienne (…) salope tu pue la merde (…) comment TANUS arrive à supporter tes sales odeurs ? Tu vas regretter de m’avoir trahi maudite par sa mère… », nous nous arrêtons là pour ne pas trop choquer. Ces épithètes injurieuses témoignent certes de la gravité de la situation ayant conduit à un tel affichage, mais n’en excusent pas pour autant son auteure, qui plus est se présente comme une ambassadrice de la musique camerounaise sur la place parisienne, offrant ainsi une occasion de plus aux détracteurs du Vert-Rouge-Jaune de s’adonner à cœur joie.

Nous comprenons alors mieux l’inquiétude d’un certain Ottou Marcellin quand il aborde l’éthique et la moralité dans les chansons mais encore plus sur le comportement d’une certaine poignée d’artistes à la langue bien pendue. Oui, les sommets de la précarité morale ne constituent plus une limite, du moment où « ses » paroles désertent les studios et les chambres d’enregistrements pour s’étaler sur la grande toile aux yeux du monde. « Les nés avant la honte », les appelle Patience Dabany.

Cela revient à nous demander si véritablement ces artistes, avec tout leur pactole qu’ils ne manquent pas de brandir en public, ne peuvent s’attacher les services d’une équipe en termes de management mais plus, de conseils ? Tout récemment encore, un internaute postait des révélations fracassantes relatives à une supposé relation entre lui et l’artiste CABEL. Beaucoup n’ont pas manqué d’apprécier le calme et le sang-froid dont avait fait preuve cette dernière, qui finalement avait laissé son manager se prononcer sur la question. Peut-être alors, pourrait-elle partager une ou deux chose avec sa consœur un peu déboussolée, que certaines langues décrivent comme dépérit dans la débauche.

Espérons pour Valérie Amougou, qu’elle se ressaisisse.

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