L’artiste Dannystar (le roi du hip hop de l’Ouest) en route pour la prison

Dans l’industrie de l’art et du show bizz, il faut s’attendre à bien de choses. Après avoir produit un maxi en 2008 (réedité en 2009) qui l’a propulsé sur la scène musicale, le jeune Dannystar a proposé au public un street album depuis le 11 septembre 2013 : « Du sacrifice à l’artifice ». Depuis plusieurs mois, ce disque qui a déjà été écoulé à près de 1000 exemplaires, fait son bonhomme de chemin. L’artiste ne manque pas d’être sollicité pour telle ou telle prestation.

Son label X-Ray Entertainements qu’il a créé en 2004 à peine âgé de 16 ans, apporte depuis lors une contribution importante à l’enracinement et à l’éclosion du Hip Hop Kamer. Et son mouvement Hip Hop Groove lancé depuis 2006 est la rencontre annuelle la plus régulière de l’histoire de notre hip hop. Ayant déjà mis sur scène une centaine d’artiste en 8 éditions : Phatal Prophète, Duc Z, One Love, Franklin…

L’histoire qui nous intéresse a commencé il y’a quelques jours, lorsque nous avons eu échos, par nos services de renseignements, d’un sms qui indiquait clairement de la part de son expéditeur, qu’il devrait s’attendre à être conduit en prison, pour une histoire dont nous ne maitrisons pas encore les tenants et les aboutissants.

Ces mêmes services de renseignements nous confirment que Dannystar a bel et bien reçu une convocation adressée par le commissariat de sécurité publique Douala 10^e. Elle indiquait qu’il sera entendu ce mardi 29 juillet 2014 à 10h.

Nous nous demandons bien ce que Dieu réserve à ce géant montant du mouvement hip hop kamer et africain. Comme il aimait à le dire, il doit être le dernier sacrifié pour ce Hip Hop. Peut être paye t’il d’abord et déjà le « sacrifice » pour que vivement arrive « l’artifice ».

En attendant la suite de l’affaire, nous vous conseillons d’écouter sans modération son street album « du sacrifice à l’artifice », ainsi que son émission l’Instant Hip Hop (tous les samedis 17h30 à 19h à Radio Elegancia 101.5 FM) depuis sa ville de Bangangté.