A la découverte de RENDA

Née sous le ciel d’Edéa capitale du département de la Sanaga maritime, d’une fratrie de 6 filles dont elle est la dernière, c’est dans sa ville natale que la jeune NJEM Danielle Pierrette Renée dite RENDA connaîtra son enfance et adolescence ; elle fera son primaire et son secondaire (lycée classique). Sa passion pour la musique et la culture en général la rattrapera assez tôt sur les bancs de l’école puisqu‘elle devient l’égérie de son lycée pour les kermesses et autres challenges interscolaires avant de rejoindre la ville de Douala pour la suite de l’aventure. Renda intéresse et c’est tout naturellement qu’elle immerge dans le milieu du showbiz professionnel. Une somme d’expérience qui fera naître son premier album de 08 titres en 2004 intitulé « Sans sentiment » ; l’opus ne passera pas inaperçu grâce à la ténacité de cette dernière. Aujourd’hui, la trentaine révolue, c’est avec beaucoup de maturité qu’elle renoue avec son public, avec en prime son deuxième album baptisé « Femme ». Un album qui, dès les premières mesures, témoigne à suffisance tout le sérieux et les années passées à le peaufiner et bénéficie de la collaboration de plusieurs grands noms du makossa.

Renda se distingue autant par sa voix que par les arrangements de ses oeuvres, de qualité très appréciable. Du bon Makossa aux saveurs anciennes, rarement on l’aura remarqué chez les artistes de sa génération.

De MA COPINE à Mussango, en passant par MAKAKANE MASU, RESPECTEZ LA FEMME, INSTANT DE BONHEUR, AMINE, ou encore KALAG ME et LIBIH, RENDA a su faire preuve d’un savoir-faire en matière de jonction des rythmes MAKOSSA, ZOUK et autres variétés. Cerise sur le gateau, des collaborations et arrangements avec aux avant-postes un Nar6 Pryze ou encore Aubin Sandjo.