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Dédé Bass : « Tob’assi est fait pour sublimer l’œuvre de Madame Chantal Biya »

On vous a connu sur des fiches techniques de plusieurs artistes de renom au Cameroun et ailleurs dans les années ’90 et après plus rien. Que s’est-il passé depuis le temps ?

En effet, je m’étais rendu en France dans l’espoir de mener une carrière professionnelle plus forte. Sauf qu’à mon arrivée en Europe, je me rends compte qu’il est difficile de s’en sortir simplement en faisant de la musique. J’avais déjà plusieurs compositions et prémaquettes en attente mais j’étais à chaque fois victime de chantage quand je me rapprochais d’un éventuel producteur ou mécène. Je décide donc de me remettre à la formation pour pouvoir me prendre en main plus efficacement. Et je me suis spécialisé dans les travaux de bâtiments. Aujourd’hui je suis un technicien confirmé et je peux m’assumer par la force de mes mains. D’ailleurs l’album à venir est une autoproduction.

A propos de cet album, pouvez-vous nous en dire un mot ?

C’est une œuvre de treize titres incluant le titre « Tob’assi » qui tourne aujourd’hui sous la double version que vous connaissez déjà. C’est un peu un cocktail que j’ai voulu réaliser en rassemblant tous les ingrédients que j’ai accumulés pendant ma carrière. J’ai travaillé avec des artistes de plusieurs nationalités et de sensibilités diverses. Et pour une bonne exécution je me suis entouré de personnes fortes aussi bien au Cameroun qu’en France. Je vais citer par exemple Popolipo « Le vieux crocodile », un guitariste qui a fait la force des grands succès de Koffi Olomidé ; il y a aussi Kaien Madoka, Christian Nyangouna, Nadia Ewandè, Doddy, Didas, O Connor, Merveille Tsang Mbé, etc. Aucune n’est parfaite mais j’avoue que je suis particulièrement fier du rendu que je m’apprête à offrir aux mélomanes.

Pourquoi sortir « Tob’assi » en ce moment ? Y a-t-il un lien avec le contexte de la Journée internationale de la Femme ?

Vous l’avez parfaitement perçu en effet. Je voudrais démontrer par cette œuvre qu’au-delà de ce qui peut se dire ici et là, la femme mérite bien des égards. Et puis il y a l’œuvre impressionnante de la Première dame du Cameroun, Madame Chantal Biya, qui n’hésite devant rien pour faire de la femme dans ce pays et en Afrique, une femme épanouie qui s’assume. Je l’apprécie d’autant plus qu’elle est rejointe dans cet élan par Madame le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille et par ma grande sœur le Ministre Jacqueline Koung à Bessiké.

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