Tribune libre

Culturebene, et si on arrêtait les inepties ?

Je ne vais pas joindre l’article (les articles) concerné(s) à ce post, je pense sincèrement que personne n’a vraiment besoin de lire ce genre de choses. J’ai eu tendance à penser qu’internet allait souffler un gros coup dans les ailes de la presse camerounaise mais en fait même hein, vous savez quoi, vous faites tous un peu honte à votre profession.
Je suppose que vous êtes conscients que vos pseudo coups de gueule, postés en utilisant le nom de domaine du magazine pour lequel vous « travaillez » portent préjudice à l’image d’une entreprise et aux causes qu’elle essaye de défendre. Je ne sais pas si vous avez l’impression que de tels articles rendent service à quiconque à part vous-mêmes. La culture camerounaise que vous prétendez promouvoir, et plus particulièrement le hip-hop camerounais n’a jamais demandé de King, de prise outrageuse de parti ou de disputes de cours de récré sur qui est plus fort que l’autre. Tout ce qu’elle vous demande c’est de l’aider non seulement à se faire connaitre mais aussi à se faire aimer et surtout CONSOMMER, à être propulsée hors des frontières de la toile. Et bizarrement, pendant que vous êtes occupés à abrutir votre lectorat avec des posts de faits divers totalement pointless qui ne rapportent rien d’autre que des likes et des « krkrkrkr », ce sont les opérateurs en téléphonie mobile et les particuliers qui organisent des concerts et des concours pour promouvoir les jeunes talents. Ce sont les blogueurs et les « influenceurs » qu’on approche pour participer à la promotion de tel ou tel projet, ce sont les mentions et les Retweets à profusion qui donnent l’illusion à tous ces artistes qu’ils sont connus et qu’ils cheminent lentement vers la gloire.

Il y a un travail que vous ne faites plus depuis longtemps, celui d’arrêter de faire passer votre désir de voir vos noms défiler sur tous les écrans avant la célébration de tout ce qui se fait de beau et de concret dans ce pays. On a toute une génération de jeunes qui adulent les industries culturelles d’autres pays parce que vous ne faites RIEN pour détourner leurs regards. Et pendant ce temps c’est les conneries de King par ci, les Stanley VS Untel par là. Si Stanley était arrivé là où il est grâce à vous ça se saurait, laissez-le faire son travail, laissez-le se tromper, laissez le construire sa carrière. Qu’on le veuille ou non il sert son pays, mais contrairement à ce que vous voulez laisser penser, il est loin d’être le seul à le faire. Mais combien de jeunes de 14 à 18 ans sont capables de citer autant d’artistes américains/nigérians que d’artistes camerounais? Qu’avez-vous fait pour changer la situation? Discuter de personnes à longueur de journée ne mène absolument nulle part, c’est trop facile. Ce sont les idées et les projets qui forgent une industrie donc au lieu de chercher à tout prix à créer le buzz avec des papiers truffés de fautes et/ou de tendres émotions qui n’engagent que vous, faites-nous buzzer le hip-hop et la culture camerounaise dans la vraie vie.
M.W.

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Un commentaire

  1. La n’est pas la question. Il a choisi un métier nous autres qui avons choisi la notre. On lui demande seulement de faire quelque chose de plus concret comme on demandera a un comptable de bien faire ses calculs. Point

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