Ruth Kotto : « Mon album Bonam est une bénédiction »

C’est son nouvel album ; bien que sorti en novembre 2013, il faut préciser qu’il arrive dix années après le dernier. Elle nous en parle.

Enfin, votre nouvel album vient étancher la soif de vos fans et de tout le public camerounais…

Oui, il s’agit de Bonam, qui signifie La Grâce ou La Bénédiction ; j’en suis fière, c’est une bénédiction que je reçois de beaucoup de personnes à travers le monde et surtout du bon Dieu parce que c’est lui qui couronne tout, c’est lui qui nous a donné la vie et nous permet de le rester. Je pense que le talent que j’ai reçu de lui est une grâce.

S’il faille nous en dire plus sur BONAM, que pouvons-nous en apprendre ?

Bonam est un album multidimensionnel de 10 titres dans lequel on retrouve pas mal de sonorités d’ici et d’ailleurs, notamment du Makossa et du Bolobo qu’on retrouve chez les SAWA, il y a également de l’afro Cubaine dont Salsa, j’ai également fait un voyage du côté du Cap Vert, et quelques balades Zouk aussi, bref, c’est un album riche. Ceux qui voudront danser, méditer, se relaxer, c’est leur recette (rires). Il y a 8 titres et 2 a cappella.

Comment est-ce que Ruth occupait-elle son temps avant la sortie de cet album, car on ne vous a pas assez vu ?

Disons que je n’ai pas arrêté de bosser, j’étais tout le temps dans les studios, les répétitions, et je réfléchissais beaucoup, car un projet de cette envergure ne se prépare ni ne sort à la hâte.

C’est depuis novembre 2013 que ce produit est dehors, mais avant cela il y a eu comme un grand vide ; que s’est-il passé ?

C’est vrai que mon dernier album date de 2003, puis j’ai sorti un maxi single « Nyambé » en 2010. Oui, le vide est grand quand on y pense (rires). Je dirais juste que j’ai pris le temps de faire le point dans ma vie, et de temps en temps on a besoin de prendre un peu du recul.

Où retrouver BONAM ?

A Chaval Music, dans les espaces DÔVV, chez Flash Music et au Marché Congo à Douala.

Ruth Kotto est au Cameroun pour combien de temps encore ?

Pas pour longtemps en tout cas, juste quelques jours encore (rires).

Par Dariche Nehdi