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Salomon Tatmfo (Essola) : « Je rêve du soutien des partenaires pour ma série de 26 épisodes…»

L’homme prend de l’âge mais demeure l’illustre comédien que le Cameroun a toujours connu. Une génération entière a été bercée par sa fameuse appellation « Essola » dans le feuilleton « l’orphelin » sue la télévision nationale Crtv. Une légende parmi nous, aussi discrète que sympathique. Monsieur Salomon Tatmfo a conservé l’honnêteté de ses propos, qu’il partage volontiers avec nous, en parlant de son histoire, son actualité et pleins d’autres choses.

Bonsoir Monsieur, je feints de dire ‘’Essola’’ !

C’est rester l’identité secrète mais Essola, vous n’aurez pas pêché ; Comme vous pouvez également m’appeler Tatmfo Salomon.

Quand on vous voit, votre visage retrace toute une histoire, à la fois le cinéma et bien plus, la culture camerounaise en elle-même. Racontez-nous un tout petit peu votre histoire.

S’il faut parler de mon histoire, je ne sais par où commencer parce qu’elle n’a ni queue ni tête. Mais elle reste quand même une histoire. Mais, je vais dire que comédien de mon état, je me suis amusé depuis mon jeune âge à exercer dans ce métier. Quand je peux situer les tout premiers, c’est dans les années 65-66. Ça peut déjà vous dire quelque chose. Quant à ce qui concerne le personnage Essola, que j’ai eu le privilège et aussi l’honneur d’incarner dans la série « Orphelin », et qui m’a valu beaucoup de choses. Déjà, l’Epi d’or qu’on a obtenu dans cette année 90. Il y’a aussi eu cette chanson que Sidonie Tobet m’a dédié dans la même année. Et si je peux continuer à parler de mon histoire, je crois qu’on en aura pour deux ou trois jours…

De cette époque-là, la vôtre, y’a-t-il eu des changements, des évolutions dans la culture camerounaise selon vous ?

Chaque jour passe avec ses armes et sa manière de faire. Il faut être un gros menteur pour dire que depuis 10 ans ça n’a pas évolué ; parce que quand je prends depuis ce temps-là, ça fait 26 ans. Ça veut bien dire que beaucoup de choses ont changé. Même au niveau de la technique, nous avons créé en cette année… Nous avons commencé en Numatique, après on est passé au Beta ; nous sommes aujourd’hui en Numérique. Ça veut bien dire que beaucoup de choses ont changé. Et, il faut vraiment courir et très vite si vous voulez rattraper le train.

Il y’a eu la chanson « Essola » qui vous a été dédiée par le groupe Koutchouam Mbada. Mais quel sentiment vous traverse lorsqu’aujourd’hui, vous écoutez encore cette belle chanson ?

Si j’avais des leçons à leur donner, c’est que le groupe Koutchouam Mbada du quartier Bagangté à Douala, a retardé son épanouissement. Parce que je n’avais pas vu ce groupe se tasser à si bon chemin. Il est vrai, je le dis, je leur ai fait comprendre que l’avenir c’est devant, ce n’est pas derrière. Mais comme il y’a 02 pour comprendre sur 10, je n’ai pas pu ! Mais, jusqu’aujourd’hui je leur tire un coup de chapeau et leur demande de continuer à travailler parce qu’aujourd’hui, vous ne pouvez pas dire que vous avez tellement cultivé, vous avez tellement fait ceci et, deux trois quatre jours, vous n’allez plus aller au champ. Sinon après la récolte, dès que vous avez fini votre stock de réserve, dès que c’est fini, c’est fini hein ! Et qu’est-ce qui va s’en suivre, la mort bien sûr.

Vous êtes un monument de la culture, mais dites-nous quelle est votre actualité ?

Je vais vous dévoiler juste un petit bout de mon présent actuel. Le matin dès que je me lève, j’essaie de voir ce que c’est que le scénario d’un film. Au jour d’aujourd’hui, j’ai un projet, la réalisation d’un 26 épisode, de 30 minutes par épisode. L’épisode pilote a déjà été réalisé. Mais, je continue à trainer le pas parce que le support n’est pas là ! Ce que je rêve, qu’il me trouve dans mon siège, c’est le soutien des différents sponsors. C’est tout ce qui me retarde maintenant.

Les rumeurs vous ont plusieurs fois « tuées ». Que répondez-vous à ça, lorsqu’on vous voit en chair et en os ?

(Fou rire) Si ce ne sont que les rumeurs, nous pouvons encore bien rigoler mais comme ça n’a pas été réel, nous disons bon on peut s’amuser. On peut taper le ballon du côté gauche ou du côté droit. Mais, le meilleur joueur reste celui qui marque le but. Ce que je peux répondre, c’est que je suis peut-être pas bien portant, mais un peu portant. Je suis encore là, je réponds et je répondrai toujours présent pour ceux qui auront besoin de moi. Je suis bien chair et en os.

Vous avez parlé de vous amuser, vous êtes d’ailleurs présent ce dimanche au Loft Club pour accompagner le groupe Koutchouam Mbada qui s’y produit, est-ce vous serez là jusqu’au matin ?

Nous sommes déjà au petit matin et nous allons continuer avec les enfants. Dieu merci, je suis avec mes enfants et qu’on s’amuse un peu.

Contact Salomon Tatmfo.

677 74 38 08

 

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