Droits d’auteur : Raymond Tchengang reçu au Premier Ministère

Le Président du syndicat ‘’gendarme’’ de la musique camerounaise, effectue depuis des mois déjà un nettoyage dans le cadre des droits d’auteur et droits voisins de la musique camerounaise. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est véritablement en plein boulot…

Après le véto venu de la Présidence de la République du Cameroun, Monsieur Raymond Tchengang, Président du SYNAPROM (Syndicat National des Professionnels de la Musique) a été reçu par le Premier Ministre, Chef du gouvernement M. Philémon Yang. C’est la deuxième fois en une semaine que la rencontre entre M. Yang et M. Tchengang est faite. Le but de ces réunions serait sans nul doute l’évolution des dossiers concernant les droits d’auteur que le SYNAPROM essaie de réglementer, ou du moins se donne pour mission de le faire.

Au sortir de ce long entretien, nous avons pu retenir les impressions de M. Raymond Tchengang qui était d’ailleurs accompagné par le Secrétaire général du SYNAPROM, M. Fouda Ottou. Néanmoins, l’occasion nous a été offert d’avoir la primeur de la vérité sur la soit disant discorde entre M. Joseph Angoula Angoula, Administrateur de la CMC, Responsable d’un Syndicat lui aussi et le Président Tchengang. Laquelle n’a jamais existé car tous les deux sortaient tout sourire, amicalement et en pleine accolade du premier ministère.

Un moratoire de 15 jours aurait donc été donné au SYNAPROM pour totalement étalé clairement certains sujets jusqu’alors tenus secrets ! C’est après cela que nous aurons l’exclusivité et toutes les décisions prises à cet effet durant ces réunions au sommet.

Cependant, Raymond Tchengang a pu délivrer avec beaucoup de réserve quelques mots ; rejoint dans ses propos par M. Angoula :

« J’ai entendu dire que M. Angoula et moi, nous avons bagarré au premier ministère ! La preuve en est que c’est un grand frère, on se connait depuis Paris, ça fait plus de 10 ans. Je ne comprends pas pourquoi certains individus dans des radios de quartier, les gens emploient de langages qu’ils ne peuvent pas assumer. Voilà le grand frère qui est auprès de moi, qu’est-ce qui peut me pousser avec un grand frère comme celui-ci ?! Et en ce qui concerne le comité, pas de commentaire !

Est-ce dire que M. Angoula et vous c’est l’amitié ?

C’est plus que de l’amitié ! Nous sommes deux syndicats, on lutte pour le bonheur des artistes. Il n’y a pas de raison qu’on soit l’un en face de l’autre parce que les syndicats sont là pour le bonheur des artistes. Enfin, des membres de chaque syndicat.

Avec le Premier ministre y’a-t-il une autre réunion prévue ?

Bien sûr, nous avons 15 jours pour sortir de cette crise-là ! 15 jours…

Et au sortir de ces 15 jours, aurons-nous le résultat de ces échanges ?

Oui bien sûr, vous aurez la quintessence de ce qui sera décidé… »