Après la sortie beaucoup moins remarquée des membres de l’orchestre de la salle d’embarquement, c’est un Richard Bona plutôt en très grande forme, à la mine très joyeuse qui apparait 5 minutes plus tard, il était alors 21h45. Les journalistes accourent, les badauds n’en croient pas leurs yeux, la sécurité courroucer de ce vacarme mais se plie sans mot dire à la ferveur de l’instant. Tout souriant et welcoming, celui-là qui est le porte flambeau indiscutable de la basse camerounaise à l’international s’offre aux multiples micros les bras ouverts, ne voulant plus faire attendre les medias qui l’espérait pourtant vers 20 h. et voilà, l’homme aux dreads locks, dans un sweet shirt couleur militaire à capuche, qui se prononce sur les conditions de son voyage, un peu long mais il en a l’habitude. Pendant une dizaine de minutes, Richard Bona a épluché délicatement les réponses aux questions qui lui étaient posées. Promettant ce qu’il sait faire. Enfin, à l’artiste de se retirer pour les dernières formalités et de rentrer à l’hôtel Sawa où ils déposeront leur valise.
C’est d’ailleurs là où s’est tenue la conférence de presse ce mercredi 18 décembre 2013 vers 9h 05 min. le virtuose de la basse fait son entrée dans la salle apprêté pour l’échange avec la presse. En outre dans le panel, on avait la responsable de l’Association Trait d’Union, Edith Mongue ; les représentants des partenaires de l’événement : Orange Cameroun, Olivier Pandja et la Société Générale Cameroun, Sylviane Moudeke. Laquelle association invite pour la troisième année l’artiste pour la lutte contre le cancer. Et une initiative qui vise à tendre la main à ceux qui souffrent, à travers un concert. Le chanteur-musicien se défendant au passage de ne pas être « un très grand parleur » et se disant ainsi honorer de « soutenir cette cause ». Il arrive donc au Cameroun avec son album « Bonafied » sorti au courant de cette année. Il est « toujours » prêt à mettre le show comme il sait bien le faire. Très ouvert aux multiples préoccupations durant la conférence, Richard Bona s’est à peine plié à cette séance comme un grand bassiste mais comme celui-là qui veut toujours en donner pour pouvoir en recevoir en retour. Des éléments de réponses sur cet album qu’il qualifie d’authentique et original, aux couleurs de son tout premier opus, à la base de ce qui l’a mené vers la basse : l’acoustique. Et c’est sans trop forcer qu’il a précisé qu’il fera très bientôt le tour du Cameroun avec son prochain album, qui viendra probablement en 2015. Moments très intenses entre Richard Bona et l’assistance lors de témoignages poignants sur la puissance de son art qu’il manie de doigts de maître.
Le rendez-vous a logiquement été pris pour le vendredi 20 décembre prochain à Douala Bercy avec Richard Bona et le Mandekan Cubano, pour le concert qui s’annonce show en couleurs !
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