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J-L. Moussinga : « Les jeunes camerounais doivent prendre exemple sur Valsero »

Vous êtes le directeur du MD4 et faites partie des maillons importants de Jeune&Fort ; parlez-nous de votre boîte ?

Merci déjà culturebene de passer chez nous ; j’avoue que je me sens tout bizarre, j’ai pas pour habitude de donner des interviews (rire). Pour parler du MD4, je dirais que c’est une structure de développement, de production et de diffusion de l’audiovisuelle. Là nous sommes en plein développement d’une série, et nous participons à Jeune&Fort ainsi qu’à d’autres projets.

Et vous opérez depuis combien de temps ?

Depuis pas mal d’années, mais nous sommes officiellement implantés au Cameroun (à Yaoundé) depuis un peu plus d’un an.

Vous parliez de Jeune&Fort, une initiative portée également par l’artiste Valsero ; comment vous êtes-vous connus pour par la suite monter ce projet ?

Valsero est un cousin ; pas dans le sens propre du terme, mais vous savez, la famille peut être assimilé à de la chimie, c’est quelque chose qu’on ne choisi pas. Je ne veux pas choquer les autres artistes urbains, mais depuis que je connais Valsero, dans ma conception de l’art urbain, il est  un ambassadeur. Alors, il se fait que nous avons une filiation au-delà de l’amitié qui nous lie. Jeune&Fort c’est, comme il le dit, le concept de toute une génération. Un jour, alors qu’on était en plein conseil d’administration, Valsero et moi avions échangé et il m’a fait part d’un concept que j’ai trouvé très porteur : « Mobiliser des jeunes camerounais afin qu’ils se prennent en charge et préparent mieux demain ». C’est ça le but même de Jeune&Fort. J’ajouterais qu’il faille que les jeunes prennent exemple sur Valsero qui, au-delà de son talent artistique, est un entrepreneur. Et si l’art, que ce soit le cinema, la musique ou autre ici au Cameroun ne prend d’ampleur, c’est bien parce qu’il n’existe quasiment pas cet esprit d’entreprenariat.

Quel bilan pouvez-vous faire de cette première année d’action de Jeune&Fort ?

Nous avons fait une édition en Février dernier qui a eu une grosse résonnance, ce qui nous a donné plus de force pour aller encore plus loin. Nous avions fait trois concerts géants qui nous permis de mobiliser 20 établissements scolaires et là nous touchons près de 100 000 personnes.

Mais de façon concrète, c’est quoi votre apport dans ce concept, en tant que cinéaste ?

Vous savez, Jeune&Fort est un concept de mobilisation ; ce qui renvoi à dire que tout le monde devrait s’y sentir concerné, comme vous, en tant que journaliste, en faisant des papiers dessus vous lui apporté plus de visibilité. A mon niveau, je dirais qu’il nous a été accordée une grande place aux Ecrans Noirs, qui est le plus grand festival de cinéma dans la sous-région et pourquoi pas de l’Afrique. Là nous en sommes à l’épisode 1 de In Side, la conception d’un film documentaire objectif sur une mobilisation de jeunes.

Vos projets ?

Déjà c’est celui de réussir une deuxième édition de Jeune&Fort, et puis mon rêve, gagner la Palm d’Or l’année prochaine aux Ecrans Noirs avec In Side.

Où en est In Side ?

Le premier est bouclé et les projections sont déjà calées pour les établissements de Douala du 18 au 21 décembre prochain. Dans In Side vous verrez le quotidien d’un mobilisateur comme Valsero

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