Elle est chevalier de l’Ordre du Mérite et officier de l’Ordre des arts et des lettres de la République française et chevalier de l’Ordre national du Lion du Sénégal ; ce jour, le Théâtre de la Ville à Paris lui consacre toute une journée pendant laquelle elle animera ateliers pour enfants et adultes amateurs ; la grande au crâne rasé a formé des dizaines de professionnels, et s’y consacre entièrement.
Originaire du Bénin, c’est pourtant son arrivée au Sénégal à l’âge de cinq ans qui lui ouvrira les portes du métier de la danse où il lui a fallu du temps pour apprendre le sabar (une forme de danse sénégalaise). Des danses patrimoniales et traditionnelles extrêmement complexes qui nécessitent un apprentissage sérieux et profond. En les alliant aux danses qu’elle a apprises en Europe, Germaine Acogny créé sa propre technique où les mouvements sont initiés par la colonne vertébrale.
Le virus de l’enseignement, elle l’attrape en dirigeant le Mudra d’Afrique, l’école créée par Maurice Béjart à Dakar ; une expérience qui s’est achevée au bout de cinq ans faute de financements. Elle finira par réaliser son rêve en créant sa propre école, l’École des Sables, près de Dakar avec l’appui de son mari Helmut Vogt.
En Mai 2014, Germaine Acogny soufflera sur sa 70ème bougie ; à un âge où bon nombre de danseuses classiques sont bien souvent depuis longtemps à la retraite, la béninoise maintient plutôt le cap, même si aujourd’hui il lui faut bien plus de temps pour préparer son corps aujourd’hui, contrairement à quand elle était plus jeune. Sa pipe n’en est pas la moins responsable ; d’ailleurs, elle confie fumer de moins en moins, juste quelques soirs avant de se coucher.
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