Clin d'oeilInsidePeopleStars & People

Assou-Ekotto n’en démord pas de ses convictions…

On sait ses déclarations très épicées et le latéral gauche de Saint-Étienne n’a jamais eu sa langue dans sa poche ; l’international Benoît Assou-Ekotto défend alors plus que jamais ses convictions, non sans une dose de franchise et d’une lucidité déconcertante. Près de quatre mois après les attentats de Paris survenus le 13 novembre dernier, il revient ainsi sur ces événements qui n’ont pas manqué d’impacter dans son club. A l’époque, le Camerounais avait refusé de porter un brassard noir en hommage aux victimes. Dans les colonnes du quotidien L’Equipe, le défenseur se serait expliqué sur cette décision disant qu’avant ledit évènement malheureux, un attentat avait également eu lieu dans le nord du Cameroun et on lui aurait refusé le droit de porter un « brassard noir » pour un match de Ligue Europa en manifestation de son soutien à l’endroit de la population éprouvée. Dans son élan de franchise, le joueur disait ne pas comprendre pourquoi il devrait porter un brassard pour des morts à Paris et pas au Cameroun ! il précisera d’ailleurs : «  Je ne suis ni blanc ni noir, à part ma couleur de peau. Pour moi, il n’y a pas de morts VIP ». Des affirmations qui entraineront une vague de réactions sur les réseaux sociaux et la presse locale. Assou Ekotto a en quelque sorte forgé son charisme avec des déclarations similaires. L’on se souvient qu’à quelques heures du quart de finale de la Coupe de France ASSE-PSG, le défenseur des Verts avait pris la défense de Serge Aurier au micro de RMC et a torpillé au passage Laurent Blanc : « Tout le monde fait des erreurs. Si Serge Aurier avait dit : ‘il n’y a pas assez de joueurs de couleurs au PSG’, cela aurait fait un énorme scandale. Or il y a bien des éducateurs qui ont parlé des gens de couleurs, et on leur a pardonné. On aime bien juger les gens, et on aime bien juger certaines personnes, et sur certaines personnes il y a un jugement à deux vitesses. La prochaine fois, il apprendra à utiliser Periscop et il ne fera plus cette erreur. »

Le Camerounais faisait alors référence à la fameuse « affaire des Qotas » dont Laurent Blanc, en tant que sélectionneur des Bleus en 2011 était impliquée…

 

 

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page