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Gilles Samen signe sa deuxième exposition

Une société malade, où le partage a foutu le camp, pourtant tout est éphémère… Tel est le thème central de cette deuxième exposition que nous a dévoilé Gilles Samen à l’Ifc de Yaoundé le 4 mars 2016.

Après sa première exposition Me Ne (je suis) en août 2015, le jeune génie Gilles Samen nous revient avec une deuxième série de chefs-d’œuvre  préparée avec soins. Il s’agit de sa nouvelle exposition dans laquelle il a inséré un aperçu de sa collection à venir intitulé Ephémère.  Des tableaux qui font le bonheur des amateurs d’art, ce durant tout le mois de mars à la Médiathèque de l’Institut français du Cameroun de Yaoundé. Ledit vernissage de cette exposition fut le 4 Mars 2016, en présence d’un parterre de personnalités. A travers ses œuvres, l’artiste se désole du comportement égoïste des hommes dans notre société, ceci suite à un constat amère ; il se positionne donc ainsi avec un élan sensibilisateur, non sans se proposer de vouloir changer les mentalité en présentant des tableaux qui traduisent la joie de vivre, l’entraide, le partage, et la tolérance.

Pour revenir au concept Me Ne, il s’agit du vernissage axé sur la diversité. Me Ne signifie « je suis ». « Donc je dis, je suis telle chose, je suis telle autre chose, je suis plusieurs chose s à la fois, chacun peut se retrouver dans Me Ne selon ses valeurs », explique alors le peintre. La nouvelle exposition du 4 mars dernier n’est autre que Me Ne fusionnée à d’autres œuvres qui feront partie de la collection à venir qui sera intitulé Ephémère.

A quoi renvoie concrètement Éphémère ? L’artiste justifie le choix du titre…

Ce qu’il faut retenir c’est que tout est éphémère ici bas.  Du moment où l’on vit et qu’on a la possibilité de partager, il faut le faire, le message est simple, c’est de faire comprendre que ce n’est pas la peine de s’accrocher aux choses de la terre et de pénaliser les autres car on finit par ne rien emporter si ce n’est ce qu’on a qui nous quitte.

BIOGRAPHIE

Gilles Samen est né le 6  Décembre 1990 à Yaoundé. Cadet dune fratrie de 4 enfants, il grandit sous la protection et l’affection des siens. Dès le cours élémentaire première année, alors qu’il aime à griffonner comme tous les enfants de son âge, sa mère Rosalie Seule, institutrice, décèle en lui, des disposition à dessiner nettement au-dessus de la moyenne. Le père Martin Poh, taximan, ne s’oppose pas à cette passion du dessin. Et des l’âge de 8 ans, Gilles Samen créé des bandes dessinées dont il écrit lui même les dialogues. Après avoir quitté le lycée en classe de 3e, le peintre en herbe vit de petits métiers. Faute de moyens financiers, il ne commencera véritablement à peindre qu’à l’âge de 21 ans. Aujourd’hui, de 26 ans il peaufine son art et attend son heure de gloire.

 

 

 

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