Hervé Noutchaya : « au niveau du marché de la BD on note énormément de progrès »

Comment vont les choses depuis ce matin ?

Disons que depuis ce matin nous avons amorcé avec un atelier sur la colorisation des dessins animés, tenu par Georges Pondy, Hervé Noutchaya et Jean-François Chanson qui nous vient du Maroc.

Combien comptez-vous de participants ?

Nous avons répertorié 13 participants ce matin ; des jeunes dessinateurs que nous avons rencontrés dans le milieu de la BD et que nous avions déjà eu l’occasion de former l’année dernière, mais des nouveaux aussi qui découvrent l’environnement du Mboa BD Festival.

Alors, comment les trouvez-vous jusqu’ici ? Sont-ils réceptifs jusqu’ici ?

Ils sont très réceptifs, on a même été très surpris par la capacité qu’ils ont à initier des choses surtout quand on abordait l’aspect Photoshop, un logiciel qu’on utilisait pour la mise en couleur. Il y en a qui nous donnaient de nouvelles idées, même nous les professionnels du milieu avons découvert de nouvelles choses par eux, donc pour dire que c’était plus un échange entre praticiens qu’un cours de professionnels aux apprenants (rire).

Qu’est-ce qui selon vous, a changé depuis le départ de ce festival ?

Déjà, au niveau du marché de la BD on note énormément de progrès ; si vous faites un tour du côté du hall de l’Ifc de Yaoundé, vous vous rendrez très vite compte que la production des œuvres est plus abondante, or à la première édition nous n’avions presque pas de production. Donc en sommes à une dizaine d’albums édités localement, en plus de ceux édités par l’Harmattan qui nous accompagne dans nos initiatives, ainsi que les éditions IFRIKIYA et les éditions du Balafon. Donc les choses bougent positivement au niveau des éditeurs, et au niveau des dessinateurs il y a des nouvelles têtes.