Vous voici Citoyenne d’Honneur de la Commune d’arrondissement de Kribi 1er ; vos commentaires d’entrée de jeu…
Je n’arrive pas à trouver les mots pour exprimer ce que je ressens en ce moment. C’est très gratifiant et je suis heureuse déjà pour la considération et l’accueil ; vous savez, dans mon pays j’avais perdu tout espoir surtout en écoutant ce qui se dit à gauche et à droite sur ma personne, c’est une première pour moi, je ne m’y attendais pas, aussi je voudrais dire Merci à Monsieur le Maire Madiba Balaha Yves Martial et à toute la population de Kribi, vraiment ils ne savent pas ce qu’ils viennent de faire pour moi, ils ne savent pas ce qu’ils viennent de faire de moi. C’est un geste fort qui me touche au plus profond.
Vous êtes kribienne maintenant….
(Rire) Je reste une camerounaise, je suis toujours cette fille d’Akono, mais il est tout aussi important d’apprécier l’acte que vient de poser Kribi en me faisant Citoyenne d’Honneur ; donc je suis une femme de Kribi aussi désormais. Je dois tout de même rappeler que je viens ici régulièrement, quand je suis au point mort, quand je ne vais pas bien moralement…
Mais quel impact aura cette Clé dans votre carrière ?
Je ne sais pas si Kribi s’en rend bien compte, mais croyez-moi elle vient de me faire renaitre aujourd’hui; c’est une bénédiction, car à un moment de ma carrière j’avais perdu tout espoir, j’ai arrêté de rêver, tellement les gens croient savoir tout sur vous et vous traitent de tout. Je vous avoue, c’est pas facile comme situation, même quand on sait qu’il faut être fort. C’est un second souffle que vient de me donner cette ville par cet acte et cela me permettra de continuer, d’aller de l’avant et de me sentir en confiance, car il y en a qui me connaissent, qui m’aiment et qui m’apprécient malgré tout. Kribi me prouve que seul le travail compte, seul le travail paye.
On a remarqué que vous êtes très adulée ici en partie par des jeunes, alors quel message à leur endroit, maintenant en tant que Citoyenne d’Honneur ?
Déjà je serai franche avec eux, il n’y a pas deux Lady Ponce comme il n’y a pas deux Samuel Eto’o ; il faudrait avoir pour priorité les études. Nous autres avons peut-être eu la chance d’aller très loin grâce à nos passions respectives, mais rien n’est facile dans la vie. Nous avons le talent certes, mais le facteur « chance » y a été pour beaucoup. L’école reste la seule garantie ; alors, je n’irai pas jusqu’à dire qu’il faille abandonner la musique (si c’est sa passion), non. Je leur conseille juste d’aller aussi loin possible dans leurs études pour s’assurer de réaliser leurs rêves sans trop de souci. Moi je n’ai pas eu la chance d’aller aussi loin dans mes études, alors imaginez que même dans la musique il arrivait que j’échoue… Ç’aurait été pire pour moi. Je finirai en leurs conseillant l’abstinence, surtout aux jeunes filles, parce que l’homme ne porte pas la grossesse et c’est la femme la plus exposée quant aux IST. Qu’elles ne soient pas pressées, elles auront tout le temps pour se faire plaisir le moment venu, mais qu’elles soient patientes.
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