Jacob Zuma et ses scandales de corruption soumis à la méfiance au Parlement

Le président sud-africain est confronté une fois de plus ce jour à une nouvelle motion de défiance au Parlement ; si l’on s’entend certes à ce qu’il s’y réchappe, au sein de son parti il est plus qu’évident qu’il fait très mauvaise presse. Pour la troisième fois, ce en moins d’un an, Jacob Zuma est très contesté, et ceci s’est vérifié à l’occasion d’un vote de censure ou de destitution. Arrivé pouvoir depuis 2009, aujourd’hui la Jacob Zuma est jugé avoir provoqué le chaos dans le pays. Ledit vote a été décidé dans la foulée de la publication, la semaine dernière, d’un rapport de la médiatrice de la République qui a jeté un regard cru sur la gestion des affaires de l’Etat par le président, dont l’actualité ne quitte plus les médias tant locaux qu’internationaux.

Un épais document révèle d’ailleurs l’influence exercée sur le gouvernement par la richissime famille Gupta, à la tête d’un puissant empire industriel et médiatique, avec la complicité de Jacob Zuma. Ledit rapport affirme que les Gupta ont offert un pot-de-vin de 40 millions d’euros au vice-ministre des Finances Mcebisi Jonas, qu’il assure avoir refusé. D’autres affaires ont défrayé la chronique celle des travaux effectués dans sa résidence privée qui l’a contraint à rembourser 500.000 euros. Cependant, les personnes clé de l’ANC sont très favorables à Zuma..