La star du football ivoirien fustige le fait que les statuts des footballeurs professionnels africains ne soient clairement définis, ou même pas de statut du tout. Hier jeudi 15 décembre, Didier Drogba s’exprimait ainsi lors de la mise en ligne d’une carte interactive sur les conditions de travail dans le foot, qui épingle en particulier la RDC, le Gabon et la Côte d’ivoire. Celle-ci émane d’une étude édifiante publiée il y a deux semaines par la FIFPro (le syndicat mondial des footballeurs) sur la situation des joueurs dans le monde.
Sur la RDC, il est révélé que beaucoup de footballeurs africains n’ont pas droit aux vacances ni accès aux soins dont ils ont besoin pour travailler. Il faut changer tout ça, martèle Didier Drogba, président d’honneur de la division Afrique de la FIFPro. Cette précarité affiche plus de 85% des footballeurs professionnels qui n’ont pas de contrats écrits et 57% sans aucun jour de pause dans la semaine, condamnés à se contenter d’un salaire compris entre 300 et 600 dollars par mois.
En Côte d’Ivoire, pays de Didier Drogba, les clubs en plus de vivre une insécurité notoire, manquent d’argent et les joueurs ne sont payés qu’occasionnellement au bon vouloir de leurs dirigeants.
Même son de cloche au Gabon, sensé accueillir la prochaine Coupe d’Afrique des nations (14 janvier-5 février 2017). Les footballeurs qui évoluent dans les championnats locaux sont ceux qui subissent le plus de retard de paiements dans le monde, et d’aucuns sont d’avis que le Cameroun n’est pas en reste.
En effet, au pays de Samuel Eto’o, les joueurs dénoncent les retards de paiement, et plus de la moitié d’entre eux assurent ne pas avoir de jours de congés.
Il était alors plus que temps de s’y pencher.
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