Achille Mballa prend son envol avec « lamentations »

C’est aujourd’hui un des nouveaux talents et l’un des plus prometteurs de la jeune scène musicale camerounaise. Ce premier essai intitulé « lamentations » témoigne lors des difficultés que rencontrent nos contemporains, mais aussi et surtout son auteur.

Achille Mballa, s’est fait une sacrée réputation en tant que jongleur de « nyass » (la maracasse, son instrument favori) et sa manière particulière d’exécuter ses pas de danse sur scène ; très tôt, il s’intéresse à la musique, mais de façon évasive. C’est à l’âge de 22 ans qu’il commence à faire ses premiers pas (professionnels), d’abord comme danseur dans des émissions de divertissement et en animant des soirées d’associations et des kermesses.

Il va côtoyer les devants de la scène en 2002, alors dans l’orchestre « 1759 power » du cabaret "Le club des amis de Douala" dans lequel il a du mal à s’intégrer, du fait de son manque d’expertise.

En 2005 il intègre l’orchestre « super bazooka » du cabaret "Carrousel" de Yaoundé. Lequel cabaret lui donne l’opportunité de travailler directement avec les spécialistes mêmes du bikutsi, qui demeure son domaine de prédilection. Il travaille ainsi avec les artistes tels que Messi Ambroise, Ahidjo Mahmadou, Amat Pierrot Ktino et bien d’autres. Il partage la vie de la nouvelle génération du bikutsi et collabore de temps en temps avec Lady Ponce, Majoie Ayi, pour ne citer que celles-là.

Par ailleurs il participe en 2007 au célèbre concours de la chanson organisé par les Brasseries du Cameroun où il échoue à la dernière phase des sélections. Mais il est tout de même retenu par les organisateurs pour aider les artistes dans les chœurs…

Auteur compositeur et auto-producteur il a dû dépasser des épreuves nombreuses pour enfin présenter cet album au grand public.

Conscient de l’atroce réalité de la piraterie, Achille Mballa alias le NYASSMAN dit être déterminé à réaliser son rêve, celui d’une belle et longue carrière artistique.