LAB’L a enfin réalisé son « Way »

Son regard plane sans doute vaguement sur les cimes des hits, mais il n’en est pas moins impossible qu’il se pose sur un succès phénoménal. Son affabilité, sa beauté, son charme, sa voix langoureuse font d’elle un astre atypique de notre galaxie Showbiz. Marie Helene ETERE ABEGA Alias LAB’L s’est alors mise résolument à la recherche permanente de la performance, se démarquant avec virtuosité de l’inexpérience et de l’amateurisme qui nivellement le secteur.

Il faut dire ce don, elle le tient de sa grand-mère, jadis infatigable animatrice des cérémonies du parti des flammes (RDPC) et grande choriste. Le destin prendra le relai par la suite ; Kermesses scolaires et sollicitations des groupes de rap affuteront le talent de la jeune chanteuse. Tel un myrte qui echale son parfum dans l’air, le nom de cette dernière connait une expansion dans le système. C’est ainsi qu’entre chorales (où elle est soliste) et studios d’enregistrements, c’est désormais des artistes de renom qui se l’arrachent. Dans la foulée, elle croise le chemin de l’artiste rap « Merveillo’o Le Boss», le fameux titre « ma yi mon » nait de cette collaboration. Mais LAB’L doit malheureusement quitter le pays. Merveillo’o Le Boss se retrouve contraint de réaliser le clip du titre avec une certaine « Sabine » (de regrettée mémoire). Tout le monde croira en ce moment que c’est cette dernière qui aura posé sa voix sur le refrain… une situation qui ne va pourtant pas déranger LAB’L.

Très entourée et surtout bien également, LAB’L s’est mise au travail. Son premier opus « My Way » enregistré chez DJ Roméo est plein de promesses. Avec des collaborations tels Ebene SiGA et Prosby (Mboa Girl), cette galette musicale est un reposoir inébranlable, lié à cela un soupçon d’ambiance, mais aussi et surtout une sorte de requête à l’endroit du très haut, à qui la belle soumet ses inquiétudes.

Nous lui souhaitons bonne chance dans cet envol.

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