Roméo Dika sort de son court silence…

L’ex membre du conseil d’administration de la Société Camerounaise de l’Art Musical (démié de ses fonction pour certains et présenté comme ayant démissionné de lui-même pour d’autres) refait surface avec une lettre ouverte où il ne manquera pas de revenir sur sa « démission », mais surtout « le caractère amoral, mesquin et contre productif de la majorité de ceux qui constituent l’actuel conseil d’administration à l’incompétence et analphabétisme éprouvés »…

Il y a quelques mois, l’ex membre du conseil d’administration de la Société Camerounais de l’Art Musical avait été démis de ses fonctions lors d’un conseil d’administration tenu à Kribi, au sein de la chefferie Lobe. Ce conseil d’administration qui portait sur le budget, des rapports de mission et surtout, des sanctions disciplinaires accusait alors Roméo Dicka d’avoir utilisé d’importantes sommes d’argent hors du cadre des missions pour la Socam…

Roméo Dika semblait jusqu’aujourd’hui invisible, du moins dans le cadre de cette affaire on le trouvait plutôt silencieux ; il y a quelques heures, il se prononçait enfin de façon officielle par le biais d’une lettre ouvert, qui expose clairement ses impressions et sa vision :

« Dans mon message relatif à ma démission du Conseil d’administration de février dernier, je vous faisais observer le caractère amoral, mesquin et contre productif de la majorité de ceux qui constituent l’actuel conseil d’administration à l’incompétence et analphabétisme éprouvés », arguera-t-il pour amorcer son propos.

« Aujourd’hui, vous avez la véritable image qu’ils projettent d’eux de même. Les ambitions des uns et des autres se révèlent au grand jour. Pour parvenir à leur dessein, il faut marcher sur nos cadavres innocents. Ne faisons pas comme eux », va-t-il continuer.

Règlement de comptes, avertissements ou justifications quant à la véracité des allégations de sieur Roméo Dika ? Vous trouverez surement vous-même la meilleure orientation possible pour vous faire une idée sur la question, ayant vous-même vécu ces épisodes de par les médias interposés…

Mais paradoxalement, R.D. joue aussi la carte de la modestie et se veut plus Fairplay que crucificateur : « Je ne rirai pas de la déconfiture des uns et des autres, je n’enfoncerai pas le couteau dans la plaie car l’erreur est humaine et la douleur profonde… »

Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de la fameuse lettre :